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Dent-Blanche, la reine et sa cour

Dent-Blanche, la reine et sa cour

Programme Fête Nationale Région d'Evolène 2012

Programme des festivités du 1er août dans les différents villages de la commune  :

31 juillet à Evolène :

20h00 Cortège dans la rue centrale avec l « Arc-En-Ciel » d'Evolène et l'ensemble « Siverko d'Arkhnagelsk » de Russie. (Tous les enfants sont invités à participer au cortège en se rendant devant la Taverne Evolènarde à 19h45 munis de lampions disponibles dans les commerces locaux) 20h30 Lecture d'extraits du Pacte 1291 en patois par des enfants de la région et productions folkloriques. 22h30 Grand Feu d'Artifice !

1er août à Arolla :  A partir de 21h00 feu de joie et verre d'amitié organisé par la jeunesse d'Arolla.

1er août aux Haudères : Partie officielle, verre de l'amitié, feu de joie et feu d'artifice

1er août à La Sage : Rendez-vous devant la chapelle, puis montée à la colline St-Christophe avec les lampions à la sonnerie des cloches, discours, feux d'artifice, verre de l'amitié

Vue de La Niva : Villaz-La Sage et la Dent-Blanche

Vue de La Niva : Villaz-La Sage et la Dent-Blanche

Marché Villageois à Evolène - 29 juillet 2012


29 juillet - Marché artisanal : "Lu Rubota" . Dès 10h00, Marché et animations dans la rue principale du village.

Les Haudères - Fête au village et Marché villageois

Samedi 21 juillet 2012 - Fête au village : Animations, bars, jeux et diverses représentations de sociétés de la région : Arc-en-Ciel, Cor des Alpes, Evo-Line Dancers, Fifres et tambours …

Dimanche 22 juillet 2012 - Marché villageois avec une soixantaine d'exposants. Messe célébrée à l'extérieur avec la participation du choeur mixte et de la fanfare. Cantine, jeux pour les petits et les grands enfants, mini combat de reines...

La Dent Blanche comme en 1862


Quatre guides ont grimpé dans les mêmes conditions qu'en 1862.
La Dent-Blanche comme en 1862
Dent-Blanche 1862 - Photo : Sylvain Granges
Un parfum d'aventure d'une autre époque a soufflé sur le val d'Hérens depuis deux jours. Quatre guides de haute montagne ont décidé de faire revivre le temps des explorateurs en pratiquant l'ascension de la Dent- Blanche avec le matériel et l'habillement de la fin du 19e siècle.
Récit de voyage
Jörn Alder, Pierre Métrailler, Cyrille Berthod et Frédéric Pralong, tous guides de haute montagne, sont partis hier de Sion. C'est à dos de mulet que les quatre alpinistes ont traversé le val d'Hérens. "Nous avons bivouaqué le premier soir autour du feu, attendant avec impatience le moment du départ.", raconte Jörn Alder, membre de l'expédition. Des sentiments partagés ont traversé les grimpeurs lors de la soirée, avant d'entreprendre cette belle audace: "Il y avait un peu de peur mais surtout de l'impatience. Nous trouvions que c'était une bonne façon de fêter cet anniversaire en rendant hommage aux alpinistes de 1862, mais aussi à nos contemporains.", résume Jörn Alder.
Après cette première étape, les alpinistes sont arrivés au contrefort de la montagne tant convoitée: la Dent-Blanche, pyramide de gneiss qui couronne le val d'Hérens.
Enfin, les choses sérieuses ont débuté: piolets, pelles et souliers de marche: direction le sommet."Deux d'entre nous ont joué le rôle des touristes anglais qui faisaient l'ascension et deux autres étaient habillés en costume de guide traditionnel", témoigne Jörn Alder.
L'équipement d'époque
L'arête sud de la Dent-Blanche se rappelle peut-être encore de cette allure: pantalon trois-quarts, cordes en chanvre attachées à la taille, besaces en bandoulière et bien sûr, l'obligatoire chapeau d'aventurier. "Nous avons tenté de coller au plus près à l'équipement d'il y a 150 ans" , explique Frédéric Pralong, membre de l'expédition.
Au final le matériel était plus encombrant qu'utile, lourd et inconfortable. Les guides n'ont cependant pas joué leur vie à quitte ou double comme les membres de l'expédition de 1862. Les crampons ont été emportés pour ne pas rendre la montée trop dangereuse à certains endroits. En outre, une corde d'escalade moderne avait été emportée en cas de mauvaises conditions. "Nous sommes tous guides de montagne", rappelle Jörn Alder. "Nous sommes conscients de ce que l'on peut faire ou ne pas faire."
Très vite, le froid et l'obscurité ont testé la vaillance de ces messieurs qui sont partis à 2 heures du matin sans autre éclairage que la lune et avec des vêtements pour le moins légers. "Le vent était terrible sur l'arête, il nous a cisaillés durant presque toute la montée."
La Dent-Blanche comme en 1862
Dent-Blanche 1862 - Photo : Sylvain Granges
Aventure de gentlemen
Les guides ont atteint le sommet à 9 h 30. Ils ont passé quelque quarante-cinq minutes sur le pic et fumé un cigare, comme il se doit pour un Lord anglais digne de ce nom.
Ces exploits ne sont pas sans rappeler certains récits de Jules Vernes qui faisait parcourir le monde à des Britanniques en quête d'aventure. La majorité de nos sommets ont été déflorés par des gentlemen saxons fortunés qui grimpaient les arêtes les plus abruptes en veston, avec un matériel qui, aujourd'hui, fait sourire, par goût de l'exploit, par ennui, ou alors, faisons confiance à la légende, pour honorer un pari. "Il y a également l'orgueil et la fierté de donner son nom à une voie sur la montagne", ajoutent en choeur les alpinistes.
Finalement, après leur retour, les quatre guides ont dignement fêté l'anniversaire de cette victoire sur la Dame d'Hérens et gardent pour eux la chose la plus importante: le panache.
Source : Le Nouvelliste /  RAPHAEL BORNET

La Sage ou Evolène, plus beau village romand ? - VOTEZ

Six villages valaisans sont en lice pour le titre de "Plus beau village de Suisse romande 2012", concours lancé par l'Illustré.
Dès le mercredi 18 juillet 2012 vous pourrez voter pour l'un d'entre eux jusqu'au mardi 31 juillet 2012 à minuit et du mercredi 8 août 2012 au mardi 14 août 2012 à minuit.
La Sage ou Evolène, plus beau village romand ?

Visperterminen, Evolène, Champex, Ayer, Saint-Jean et La Sage sont les six villages valaisans à avoir été choisis comme candidats au titre du «Plus beau village de Suisse romande 2012», concours lancé par l’Illustré. C’est le public qui votera pour son endroit préféré dès la présentation des villages concurrents dans l’hebdomadaire. Les Valaisans pourront ainsi se mobiliser dès le 18 juillet prochain.
Le concours donnera l’occasion aux Romands de découvrir les richesses de leur région. «Nous avions envie de valoriser le patrimoine romand. Pas besoin d’aller très loin pour apercevoir des lieux magnifiques», raconte Michel Jeanneret, le rédacteur en chef de l’Illustré.
Quant aux chances du Valais de décrocher le titre convoité, elles sont grandes, selon Michel Jeanneret. «Les Valaisans sont très fiers et proches de leur patrimoine. Et ils sont très actifs. C’est d’ailleurs le canton où les suggestions de villages ont été les plus nombreuses. Je suis certain que les Valaisans vont encore se mobiliser fortement!»

Semaine de contes à Evolène

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Semaine de contes à Evolène

150ème anniversaire de l'ascension de la Dent-Blanche - reportage Canal 9

http://www.canal9.ch/television-valaisanne/emissions/l-info-en-continu/16-07-2012/dent-blanche-150-ans-de-la-1ere-ascension.html

Les 150 ans de la première ascension de la Dent-Blanche ont été célébrés à Evolène.


Aurèle Vuadens, président de la section Jaman du Club alpin suisse, appelle la Dent-Blanche "la reine des Alpes". Dimanche, cette montagne a parfaitement joué ce rôle en dictant sa loi. Une cinquantaine d'invités devaient être acheminés en hélicoptère à la cabane pour fêter les 150 ans de la première ascension. Hélas, un épais brouillard interdit toute tentative d'approche par les airs. De même, les quatre cordées montées la veille pour marquer l'événement en suivant sur les quatre arêtes ont dû renoncer en raison des mauvaises conditions météorologiques. Les participants à la fête ont toutefois gardé le sourire pour célébrer l'événement sous tente à Evolène, à côté de l'établissement portant le nom de l'héroïne du jour. En fin d'après-midi, des ascensionnistes connus se sont réunis pour retracer les grandes heures de la pyramide qui a grandement contribué à faire connaître la région. La directrice d'Evolène Région Tourisme, Jocelyne Luca-Chevrier, qui accueillait les hôtes en costume typique, l'a rappelé avant de déclarer que "tout le monde adore cette montagne" qui culmine à 4357 mètres.
Les 150 ans de la première ascension de la Dent-Blanche ont été célébrés à Evolène.   Photo : Le Nouvelliste

Nombreux exploits
Dans son discours, Aurèle Vuadens a bien naturellement retracé la première ascension des Anglais William Wigram et Thomas Stuart Kennedy avec leurs guides Jean-Baptiste Croz et Johann Kronig le 18 juillet 1862. On raconte que ce jour-là, la température a chuté à moins 30 degrés. Depuis, des alpinistes de talent se sont distingués en atteignant son sommet qui se laisse admirer loin à la ronde. Hugo Weber a réussi en 1961 une ascension par l'arête nord; Pierre Crettaz, deux ans plus tard, signait une première hivernale sur cette même arête; et André Anzévui descendit à skis la face nord puis la face sud. Tous trois ont pris part à la commémoration d'hier. Bien sûr, André Georges était aussi de la partie pour ses premières à la Dent-Blanche. Camille Bournissen, d'ail leurs, l'a salué en commentant qu'avec "d'originales et élégantes combinaisons il a complété l'exploration du caillou." Dans son discours, Camille Bournissen, qui a réussi la face nord en solitaire, a aussi voulu rendre hommage à Hermann Geiger. "En 1953, il a signé une profonde et totale révolution en posant l'avion sur le Dôme, une première dans les Alpes pour les transports et surtout le sauvetage", a déclaré le guide bien connu. L'orateur a encore ajouté "que c'était un devoir sacré de protéger la Dent-Blanche tout en permettant aux hommes de continuer à y vivre librement."
Nouveautés
Lors de la partie officielle, Aurèle Vuadens a aussi remercié la gardienne de la cabane Rossier qui a oeuvré pendant onze ans. L'an prochain, Ingrid Alder sera remplacée par Marlyse Vuadens. Dans un proche avenir, le réfectoire sera aussi agrandi. En effet, dès le 20 août et pendant six semaines environ, des travaux seront menés pour édifier une aile supplémentaire. L'étage de cette construction contiendra le matériel électronique nécessaire aux gardes-frontières pour assurer le secours en montagne. 

Source : Le Nouvelliste / Catherine Killé Elsig

Inaccessible, il y a 150 ans...


La Dent-Blanche a été gravie pour la première fois en 1862. Des guides hérensards évoquent cette montagne à l'occasion du 150 e .
150 ans dent-blanche
Retour dans le passé avec les guides André Georges, Gilbert Crettaz, André Chevrier et André Anzévui habillés à l'ancienne. Pour commémorer le 150 e anniversaire de la première ascension de la Dent-Blanche, certains y monteront en habit et matériel d'époque. Photo : Le Nouvelliste / HOFMANN

Le 18 juillet 1862, William Wigram et Thomas Stuart Ken nedy signaient la première ascension de la Dent-Blanche en compagnie de leurs guides Jean Baptiste Croz et Johann Kronig. Une aventure réalisée en seize heures sur laquelle n'existent que peu d'informations.
Pierre Crettaz, auteur de la première hivernale de l'arête Nord en compagnie de Jean Gaudin en 1963, évoque ainsi l'épopée anglo-suisse: "A l'époque, cette ascension constituait un exploit compte tenu de l'équipement et des conditions d'approche." Pour le guide de La Forclaz, amoureux de "Sa Majesté", "il n'est pas si étonnant que sa conquête ait été faite avant celle du Cervin car la Dent-Blanche, c'est la plus fascinante des montagnes, celle qui attire irrésistiblement, celle qui inspire."
Montée directe
Et c'est vrai que cette grande pyramide laisse beaucoup de place à la découverte et à l'exaltation.
A l'image d'André Georges qui a trouvé son bonheur dans le très austère versant Nord. Le célèbre alpiniste de La Sage y a ouvert des voies apparemment infranchis sables. Comme la Directissime. "Avec une exposition au nord, un gros engagement, une escalade ardue et une retraite compliquée, elle contient tous les ingrédients pour motiver les alpinistes. Mon oncle Joseph Georges, auteur de la première ascension de l'arête Nord en 1928, m'a raconté qu'il avait utilisé un piton forgé de ses mains au passage clé situé à 4000 mètres d'altitude. Cette broche existait encore dans les années 90", se souvient André Georges, conquérant conquis.
Descentes à skis
Son homonyme André, Che vrier celui-là, l'est tout autant. En 1976, ils signent la Directissime de l'arête Nord en compagnie de Fonfon Vuignier pour une première toute évolénarde. "Un souvenir magnifique", lâche André Chevrier. "Et si ma dernière ascension remonte à quelques années, je la regarde tous les jours, la Dent-Blanche..."
Autre enfant du pays, André Anzévui, auteur de premières étonnantes. Non content d'arriver au sommet de la montagne, le guide s'est mis en tête d'y redescendre... à skis!
C'est chose faite durant les printemps 1985 et 1988 où le skieur de l'impossible dévale successi vement les faces Est et Sud-Ouest. Des moments fantastiques auxquels André Anzévui associe d'autres souvenirs, tout aussi prenants. "Lors d'un sauvetage en compagnie de Maurice Follonier, Jean Gaudin et Jacquy Michelet, nous avons dû affronter des conditions très difficiles avec quarante centimètres de neige fraîche. Satisfaction suprême: nous avons sorti vivant un blessé grave."
De bonnes histoires, les guides du val d'Hérens et les autres en ont plein leur sac. Même les plus jeunes. Gilbert Crettaz raconte: "Lors de ma première course sur l'arête Nord, j'ai retrouvé de vieux pitons plantés trente ans auparavant par... mon père lors de sa première hivernale!"Organisateurs du 150 e anniversaire de l'ascension de la Dent-Blanche en compagnie de la section Jaman du Club alpin suisse, les guides du val d'Hérens auront certainement de nombreux souvenirs à partager les 14 et 15 juillet prochain. 


Source : Le Nouvelliste / Pascal Fauchère


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LE PROGRAMME
Cabane Rossier
Dimanche 15 juillet: Tôt le matin: Départ des cordées pour le sommet.13 h 30: commémoration officielle de l'événement.
Evolène
Dimanche 15 juillet:
Marché villageois. Sculpture à la tronçonneuse d'une "Dent-Blanche" sur la terrasse de l'hôtel éponyme. Animation sous le chapiteau.
15 h: projection de "Dent-Blanche, la belle inconnue", de Patrick Gabarrou au cinéma.
17 h: exposé sur la formation des guides en Suisse et projection de courts métrages au cinéma.
17 h 30: commémoration officielle.
A LA CONQUETE DE LA DENT-BLANCHE
Les premières:
1862: arête normale (Wandfluh) par Wigram et Kennedy avec Croz et Kronig.
1874: face Sud-Est par Whitwell et Lauer.
1882: arête des Quatre-Ânes par Anderson et Baker avec Almer et Pollinger. 1889: arête de Ferpècle par Gröbi et Pollinger.
1925: premières femmes au sommet, Gracey et Harper avec Pralong.
1926: face Nord par Kropf avec Genoud et Savioz.
1928: arête Nord par Richards et Pilley avec Georges.
1961: arête Nord-voie Weber par Perrenoud et Weber.
1976: arête Nord Directissime par A. Georges, A. Vuignier et A. Chevrier
Les premières hivernales par les guides hérensards:
1963: arête Nord par Pierre Crettaz et Jean Gaudin.
1968: face Nord en solo par Camille Bournissen.
1976: arête Nord en solo par André Georges.
1992: arête Nord-voie Weber par André Georges et Pierre Forclaz.
2005: arête Nord Directissime par André Georges, Jean-Noël Bovier, Samuel Praz et Frédéric Roux. 



150 ans de la première ascension de la Dent-Blanche

150 ans de la première ascension de la Dent-Blanche

Source : Magazine "Bouger" du Nouvelliste


Les cours de patois facultatif veulent faire école

Bilan positif pour l’école du patois d’Evolène, un projet pilote lancé en novembre dernier par la commune et la Fondation du patois. Les 65 élèves inscrits, allant de la première primaire à la 3ème année du CO, ont suivi jusqu’au bout les 15 cours facultatifs dispensés sur 5 mois. 

3 enseignantes leur ont inculqué les bases de cette langue via 5 modules axés essentiellement sur l’oralité. L’expérience pilote sera donc reconduite l’an prochain avec quelques ajustements toutefois, notamment le groupement des élèves par niveau et non plus en fonction de leur âge. 5 autres modules leur seront par ailleurs proposés. Pour l’heure, 45 d’entre eux se disent prêts à retenter l’aventure ; ils ont jusqu’en octobre pour se prononcer définitivement. Un nombre enthousiasmant pour Bernard Bornet, président de la Fondation du patois, qui aspire aujourd’hui à exporter le modèle évolénard dans d’autres communes du canton. Reste à convaincre les autorités scolaires locales, à trouver des enseignants patoisans ou à motiver des patoisans à enseigner, et enfin à conscientiser les parents et élèves. Une tâche cornélienne, mais pas insurmontable, estime Bernard Bornet, eu égard au regain d’intérêt que connaît le franco-provençal en Valais et dans les pays limitrophes. D’autant que les cours ne sont pas l’unique vecteur de transmission du patois qui s’épanouit aussi dans le terreau culturel via le théâtre ou le chant.

Source : www.rhonefm.ch

Grand Raid Verbier-Grimentz 2012 - Une édition inédite

Les organisateurs ont transmis le programme de la 23 e édition qui se déroulera le 18 août.  Une offre riche, étoffée par des nouveautés, comme le Challenge Alpiq. 
Jean-Pierre Fournier, l'un des membres du comité directeur du célèbre Grand Raid, arborait hier, lors d'une conférence de presse, un fier sourire. Et on peut le comprendre lorsque l'on sait que les inscriptions à la course marathon de VTT battent déjà leur plein. "Nous pouvons dénombrer à ce jour 2000 inscriptions, ce qui, à ce moment de l'année, constitue déjà une affluence remarquable", un nombre de participants qui risque toutefois de s'accroître, les cyclistes attendant souvent les dernières nouvelles météorologiques pour s'inscrire. "L'objectif est d'arriver à 3000 participants, un chiffre que nous devrions normalement atteindre" précise, confiant, Jean-Pierre Fournier.

Du nouveau au Grand Raid 
Si le Grand Raid offrira cette année encore quatre possibilités de départ (Verbier, Nendaz, Hérémence et Evolène) pour une arrivée unique à Grimentz, de nombreuses nouveautés restent à signaler. La première d'entre elles est le Sprint Garmin. Organisé à Evolène et long de 200 mètres, celui-ci, comme l'annonce Jean-pierre Fournier, "offrira par son côté ludique un véritable plus à la course qui pourrait attirer certains concurrents". Des amateurs de VTT qui devraient également être intéressés par le Challenge Alpiq. Inaugurée cette année, cette nouvelle catégorie permettra aux athlètes de concourir par équipes de trois, le dernier arrivant fixant le temps du groupe. Enfin, cette année, la course longue de 125 kilomètres fera partie des séries Marathon UCI, ce qui bien évidemment est un véritable atout pour les organisateurs: "Cela permet aux meilleurs coureurs de venir chercher en Valais une éventuelle qualification pour les championnats du monde de marathon VTT. La visite de l'UCI a été un soulagement, ceux-ci ayant accepté notre dérogation concernant un parcours trop long (ndlr: la norme UCI est fixée à 120 km)". 

La dernière de Moos? 
Côté spectacle, le Grand Raid devrait à nouveau être passionnant, puisque certains grands acteurs des éditions précédentes ont déjà validé leur participation. Les deux premiers du Grand Raid 2011, Urs Huber et Karl Platt seront en effets présents au départ de Verbier, au même titre qu'Alexandre Moos, qui essaiera sans doute de briller pour ce qui pourrait être son dernier Grand Raid. Des participations qui, mêlées à toutes les nouveautés envisagées pour l'édition de 2012, permettent à Jean-Pierre Fournier de voir l'avenir de la course avec sérénité: "Après quelques années difficiles financièrement, nous avons maintenant trouvé un équilibre qui nous permet d'aborder le futur avec confiance, cela en bonne partie grâce aux partenaires étatiques, aux sponsors, et bien sûr aux amateurs de VTT qui répondent chaque année présent."

Source : Le Nouvelliste

Remointze de Bréona - 30 juin 2012

Remointze de Breona et Tza de l'Ano

Couronne de Breona
Couronne de Breona

Passion dans le val d Hérens



bande dessinée • Derib travaille sur les dernières couleurs d’une histoire mettant en scène une vache, «Violette», et sa maîtresse Camille. Son souci: sonner juste et dire vrai.
Bande dessinée Val d'Hérens Derib
Photos Christian Hofmann
«Pour moi, les chotts (petits mazots sans soubassement en pierre) de Bréonna sont un petit paradis, avec à gauche la Dent-Blanche et en face les Veisivis. Ce fut mon premier contact avec la nature quand mes parents m’ont amené à la Forclaz, j’avais 2 mois.» Derib est resté un amoureux de ce coin préservé, et depuis longtemps trottait dans sa tête l’idée d’une bande dessinée dans laquelle le val d’Hérens serait l’écrin. Une idée qui a germé, mûri au fil du temps pour devenir enfin «Tu seras reine», une bande dessinée mettant en scène le rapport entre une jeune fille, Camille, et sa vache, «Violette», une histoire d’amour, une histoire de passion – nous n’en dirons pas plus! – que les lecteurs découvriront en automne.
Sur les hauts de La Tour-de-Peilz où Derib nous reçoit, l’atmosphère est plutôt détendue. Et pourtant, à deux semaines de rendre ses planches, l’auteur doit encore passer entre 12 et 13 heures à les coloriser à l’aquarelle: «Je suis obnubilé par la couleur, mais détendu, car l’histoire est terminée, le stress était de savoir comment la finir», lâche-t-il dans le salon empli de la présence de François de Ribaupierre, le père.

«Sonner» juste
«Je me rends compte que ce n’est pas une bande dessinée habituelle», explique-t-il en nous présentant les premières planches en couleurs. «La difficulté c’est d’être respectueux du Valais et des Valaisans. J’ai un respect pour le métier d’agriculteur et de paysan.» On sent chez lui le besoin de «sonner» juste. Plus tard, dans son atelier, il nous présentera les centaines de photos qu’il a utilisées pour s’imprégner des gens et du décor. Plus, il a demandé à deux jeunes filles de la vallée de jouer les héroïnes, «un rôle de composition», s’empresse-t-il de dire. Antoine Aymond Forclaz, «le gardien des étoiles», joue le grand-père, le vétérinaire Jean-François Bouille tient le sien. «Je voulais ses conseils techniques pour une césarienne et pour une blessure au combat.» Tant qu’à faire, le véto est croqué dans la bande dessinée! Il y a les chiens aussi, «Patch» et «Bobby». Et surtout les vaches! Derib a dû s’adapter à elles; habitué à dessiner des chevaux pour Buddy Longway ou Yakari, il lui a fallu les saisir: «elles sont plus trapues, comme un rectangle et il fallait qu’on les distingue à chaque fois les unes des autres!»

Infatigable conteur en dessin, il l’est aussi quand il s’agit de raconter son travail. Très vite, les yeux se mettent à briller. «Je n’ai jamais vécu autant d’intimité avec mon histoire! Ici, tout doit être précis, les lieux reconnaissables. Vex, Saint-Martin, le chalet...» Sonner juste et dire vrai: «Sans entrer dans les problèmes politiques valaisans, ni en faire le guide de l’élevage de la race d’Hérens, mais retranscrire cette source d’émotion de mon enfance. J’ai vécu les combats des reines d’alpage, le plaisir de gouverner, de diriger les bêtes avec un fouet, le fromage sur les cendres, le ciel bleu, la forêt...»

A contre-courant
La bande dessinée ne tombe pas dans une apologie nostalgique, ni n’est frappée d’un esprit moralisateur. L’auteur qui à travers la Fondation pour la Vie a distribué plus de 1,3 million d’albums de «Jo» a toujours eu le souci de transmettre de véritables valeurs, simplement. «Cette BD est importante pour moi, c’est une histoire extrêmement positive, à contre-courant de ce qui se fait aujourd’hui.» Derib ne cache pas l’importance qu’il accorde au patrimoine: «Par rapport à mon vécu, je voulais laisser une image que beaucoup de touristes partagent: quand tu es allé une fois dans le val d’Hérens, tu veux y retourner.» Et s’il avait un secret espoir, il voudrait que sa bande dessinée vive le même parcours que «Jo»: «Qu’elle soit lue à l’école! Les enfants y retrouveraient leurs racines de manière positive.» Car l’histoire raconte justement le poids que peuvent représenter les non-dits au sein d’une famille. Enfin, ces vaches, à force de les dessiner, est-ce qu’il n’en aurait pas un peu marre? «Aujourd’hui, je suis déjà en manque. Si cela marche, je rajouterai des pages à l’aquarelle. Je n’ai pas eu mon compte absolu!» LENOUVELLISTE
> Derib, «Tu seras reine», Ed. Lombard, sortie en septembre 2012.

La famille à l’ouvrage
Chez les de Ribaupierre, l’esprit de famille se cultive par le travail en équipe. Sur ce projet, mûri depuis des années et pour la première fois, Arnaud, le fils, amène sa touche graphique. «Avec mes sœurs nous avions toujours été intégrés aux différentes créations par un œil extérieur, donc nous avons toujours été concernés. Aujourd’hui je peux allier mes connaissances au projet de mon père. Il y a le plaisir de partager quelque chose au travers d’une activité qui nous plaît à chacun, le dessin pour lui, la photo, la conception pour moi.» Des plans filmés à l’été 2011 et ceux faits en atelier seront matière à un DVD dans l’esprit d’un «making of» relatant toute la création de cette bande dessinée. Difficile de travailler avec ses parents? «C’est une expérience particulière, ni mieux ni moins bien. Les choses se disent plus franchement. Quand ça ne plaît pas c’est direct!»

Quant à Dominique, la femme de Derib, excellente coloriste et illustratrice («Autrefois Evolène», «Evolène en fête»), elle s’est attelée au lettrage, pour la version patoisante. Elle s’est aussi occupée du cahier culturel qui accompagnera une édition «valaisanne» de «Tu seras reine», consacré naturellement à la vache dans sa dimension artistique et historique. La création, vraiment une histoire de famille. DC
Le dessinateur passe entre 12 et 13 heures par jour sur les couleurs, à l’aquarelle

Source : La Liberté / Didier Chammartin