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Bientôt une Maison des Reines à Evolène ? - 27 avril 2011

Un projet de Maison des Reines est en gestation. Une infrastructure et plusieurs actions sont envisagées, dans un seul but: la promotion de la race d'Hérens.

Maison des Reines - Evolène

Bientôt une demeure royale pour la race d'Hérens? A priori pompeuse, la question est solennellement étudiée à Evolène. Normal lorsque l'on en revendique le berceau.
Le projet, déjà bien structuré, a été baptisé plus humblement "La Maison des Reines". Son objectif? Promouvoir et valoriser ce cheptel alpin ainsi que les traditions et le patrimoine qui lui sont liés. Dans cette optique, une poignée d'éleveurs et de passionnés ont créé il y a deux mois une association qui va porter les différentes actions envisagées. Le concept s'articule en trois points forts: la construction d'un centre de documentation, d'un abattoir avec local de conditionnement et d'une arène

Exit la grande arène

Petit rappel. En 2008, sous l'impulsion du programme de développement régional hérensard (PDR), un projet d'arène susceptible d'accueillir les combats de reines ainsi que d'autres manifestations culturelles et sportives a émergé à Evolène. Une grande infrastructure couverte budgétée alors à quelque cinq millions de francs. "Réaliste d'un point de vue financier, ce projet s'est développé en soi", indique Patrick Chevrier, responsable du PDR dans la vallée. C'est-à-dire de manière un peu trop indépendante au goût des agriculteurs. Ce que confirme le président de La Maison des Reines et éleveur, Cyrille Georges. "Au fur et à mesure de sa progression, l'idée a pris une dimension qui n'était plus réellement en phase avec nos attentes." Avec, comme conséquence, l'arrêt des études consacrées à l'arène multifonctionnelle telle que prévue par la commune et les différents partenaires.

Un centre de documentation

C'est ainsi que récemment, un nouveau projet a pris forme. Il propose un redimensionnement à la baisse de l'arène mais surtout le développement d'activités et infrastructures complémentaires. Concrètement, un centre de documentation devrait voir le jour. Il s'agit d'un bâtiment qui accueillerait des expositions permanentes et temporaires. Mais aussi des publications, des films ou des documentaires relatifs à la race d'Hérens. Et les thèmes ne manquent pas entre la race, l'élevage, les combats, les lignées, le pastoralisme, le paysage, les produits, l'artisanat, le patrimoine bâti et l'art liés à l'hérens. "Nous souhaitons intéresser autant le néophyte que le passionné", espère Cyrille Georges.

Vers un abattoir?

Second point fort, la réalisation d'un abattoir avec local de conditionnement. Cet atelier permettrait aux éleveurs de la région de commercialiser la viande sur place. Un circuit court plus avantageux en termes de prix du produit à la vente puisque les déplacements coûteux d'abattage en plaine seraient supprimés.
C'est le volet qui s'avère le plus complexe à réaliser. "La construction d'un abattoir signifie se plier à beaucoup de contraintes sanitaires", prévient Patrick Chevrier. Autrement dit, si un local de conditionnement peut s'intégrer aux infrastructures de la Maison des Reines, l'abattoir devrait, lui, impérativement être localisé à un autre endroit.

D'autres actions également prévues

Quant à l'arène, redimensionnée à la baisse, elle viserait prioritairement à répondre aux besoins des syndicats d'élevage de la région pour l'organisation des matchs de reines. Tant pour les qualifications à la finale cantonale que pour les combats estivaux et le combat automnal des génissons.
D'autres actions visent aussi le tourisme de façon plus directe mais toujours dans l'idée d'informer sur l'hérens. C'est le cas du sentier didactique et d'interprétation en gestation. Le patrimoine naturel et bâti qui constitue le cadre dans lequel s'exerce l'élevage de l'hérens pourrait être ainsi expliqué dans le terrain le long d'un itinéraire aménagé. Enfin la Maison des Reines fonctionnerait, en collaboration avec d'autres organismes, comme centre de promotion de l'ensemble des activités agritouristiques de la commune.
Tout compris, c'est-à-dire en comptant la réalisation des trois volets, l'infrastructure se monte à environ 4 millions de francs. Un montant de 3,7 millions est d'ores et déjà à disposition dans le cadre du PDR.
Côté calendrier, le projet devrait être prêt, dans l'idéal, à fin 2012 pour procéder aux demandes de subventions en 2013 et terminer la réalisation en 2014.
Le match éliminatoire de dimanche prochain à Evolène sera peut-être l'un des derniers à se dérouler dans sa configuration actuelle...

Source : www.nouvelliste.ch / Pascal Fauchère



Combat de reines d'Evolène - 1er mai 2011

Programme du combat de reines d'Evolène - dimanche 1er mai 2011

dès 09h30 : combat régional éliminatoire
dès 14h30 : finales dès 14h30
Restauration sur place, marché artisanal. Animation par le groupe régional de cors des alpes « Le Lac Bleu ».
Organisé par la caisse d'assurance et le syndicat d'élevage d'Evolène
combat de reines evolène

Mont-Collon - 17 avril 2011

Mont-Collon et bas glacier d'Arolla

webcam - 22 avril 2011

webcam evolene 220411

Bilan hiver 2011 : Chaleur record et sécheresse


Des températures maximales record pour une première décade d'avril  ont été enregistrées sur plusieurs stations du réseau de MétéoSuisse. 26,7 C à Sion,  18,2 C à Villaz-Evolène : ce sont les valeurs les plus hautes jamais enregistrées à cette période ....
Avec ces chaleurs, le manteau neigeux est largement entamé et les conditions de ski se rapprochent de celles d'un mois de mai. ...Les pistes d'Arolla sont encores ouvertes :-)
Conséquence de cette chaleur quasi-estivale, le manteau neigeux subit une fonte très rapide qui crée ou accentue le déficit d’enneigement, déjà très sévère dans les Alpes du Nord. L’enneigement au 12 avril atteint souvent des valeurs record par sa faiblesse.
Les hauteurs de neige au sol sont partout les plus faibles jamais observées. Elles présentent un déficit variant entre -50% et -80% selon le massif et l’altitude (le déficit est un peu moins sévère à haute altitude). En versant nord, l’enneigement ne débute désormais qu’à partir de 1700 ou 1800 m d’altitude, tandis qu’en versant sud, il faut monter jusqu’à 2300 m, parfois 2500 m, pour trouver de la neige.