Webcam Evolène
800 arbres pour Evolène
Ce printemps, la commune d’Evolène s’enrichira de 800 nouveaux mélèzes et épicéas.
Ce sont des essences bien adaptées pour cette altitude et cette déclivité. «Nous allons planter de petits arbres de 40 à 60 centimètres. Tous ne parviendront pas à l’âge adulte, mais ceux qui resteront seront très utiles pour empêcher le glissement du manteau neigeux et les chutes de pierres sur la route en contrebas», explique Frédéric Pralong, garde-forestier. La partie qui sera reboisée à la fonte des neiges est située au-dessus de la route principale menant à Evolène, à la sortie du tunnel. C’est le garage Emil Frey des Acacias à Carouge (GE) qui finance l’opération. Le directeur de l’établissement s’est engagé à planter un arbre pour chaque véhicule vendu.
Source : http://www.nouvelliste.ch/
Carnaval d'Evolène 2012 - Traditions revisitées pour un calendrier chargé
Le coup d'envoi du carnaval a été donné.
Du mouton au renard
Les peluches, il connaît. Il faut dire que l'Evolénard a voulu apprendre. Domicilié durant quatorze ans à Sion, l'adolescent d'alors s'est initié à l'élaboration des "complets de peluches en observant le travail des plus anciens." Et ce futur contremaître dans la construction de détailler les étapes de production. "Nous avons d'abord acheté une grande quantité de peaux chez un grossiste - plus de 130 en 2008 - afin de renouveler les stocks." S'en est suivi le long travail de désinfection, de salage et de tannage des cuirs. Avant le séchage qui dure six mois. "Les peaux sont entreposées dans des granges, idéales pour l'aération."
C'est une tradition bien établie. Au soir de la fête des Rois, le 6 janvier, les jeunes du haut val d'Hérens "réveillent" le carnaval à l'aide de cloches en faisant le tour du village. Cette année, calendrier oblige, les célèbres "peluches" entreront en scène ce samedi déjà. Soit demain soir et durant tous les week-ends jusqu'à carnaval. Un véritable marathon de plus d'un mois qui n'effraie pas les passionnés. A l'image d'Arnaud Métrailler, véritable homme à tout faire. Membre du comité d'organisation du carnaval, ce jeune de 20 ans participera à un maximum de sorties. "Pour perpétuer la tradition, pour la fête et l'ambiance, unique à Evolène." Tradition, le mot est lâché. "Nous pouvons compter sur une cinquantaine de costumes adultes de peluches" , indique-t-il avec une certaine fierté. "Et c'est sans compter les dizaines de "peaux" pour les enfants."
Du mouton au renard
Les peluches, il connaît. Il faut dire que l'Evolénard a voulu apprendre. Domicilié durant quatorze ans à Sion, l'adolescent d'alors s'est initié à l'élaboration des "complets de peluches en observant le travail des plus anciens." Et ce futur contremaître dans la construction de détailler les étapes de production. "Nous avons d'abord acheté une grande quantité de peaux chez un grossiste - plus de 130 en 2008 - afin de renouveler les stocks." S'en est suivi le long travail de désinfection, de salage et de tannage des cuirs. Avant le séchage qui dure six mois. "Les peaux sont entreposées dans des granges, idéales pour l'aération."
Une petite demi-journée est nécessaire à l'assemblage, sur une veste, de trois ou quatre peaux de moutons et de chamois, complété pour les manches par du renard, du blaireau ou du bouc. Et l'on ne déroge pas aux principes de la haute couture. "Nous travaillons à deux, l'un à la confection, l'autre comme mannequin pour les ajustements" , indique Arnaud Métrailler qui pratique cet art depuis six ans. "J'ai trouvé des astuces pour rendre le déguisement plus léger et résistant." Ils sont une bonne dizaine comme lui au village à connaître les secrets de confection d'un "complet".
La cloche et le masque
Mais les peaux ne sont pas tout. Encore faut-il un masque. Là aussi, le carnaval et sa tradition peuvent compter sur une bonne dizaine de sculpteurs. Dont certains en ont fait leur métier. Arnaud sculpte en amateur. Aux monstres, il préfère les visages déformés d'hommes sauvages. Mais les thèmes de masques plus modernes ne le dérangent pas. La querelle des Anciens et des Moderne est ainsi réglée, du temps que le carnaval subsiste. Enfin, la sonnaille, élément sonore indispensable à la "peluche", s'achète chez le fabricant, se prête en famille ou provient d'un éleveur de la race d'Hérens.
Comptez 1000 francs pour vous équiper de pied en... peaux. Et brandissez de préférence un signe distinctif authentique. Comme l'appartenance villageoise...
PROGRAMME DU CARNAVAL
SAMEDI 14 JANVIER
1 re sortie des peluches - soirée à thème Black&White
SAMEDI 21 JANVIER
soirée à thème Alcatraz - Guggen Pampana's de Vully
VENDREDI 27 JANVIER
soirée à thème Pot de chambre et pyjama
SAMEDI 28 JANVIER
soirée à thème Anges ou Démons
VENDREDI 3 FEVRIER
soirée à thème Superhéros
SAMEDI 4 FEVRIER
soirée à thème Inversion filles/garçons - Guggen Peinsâclicks d'Hérémence
VENDREDI 10 FEVRIER
soirée à thème Punk
SAMEDI 11 FEVRIER
cortège masqué pour enfants des écoles et parents. Devant l'OT à 14 h 30. - soirée de carnaval Bal des pirates au centre scolaire
VENDREDI 17 FEVRIER
soirée à thème Sous-marine
SAMEDI 18 FEVRIER
sortie des peluches à Télé Evolène - soirée à thème Préhistorique - Guggen Les Chenegaudes de Saint-Martin
DIMANCHE 19 FEVRIER
découverte de "l'Empaillage" vers l'OT dès 8 h - sortie des peluches et empaillés vers 10 h 45 - cochons grillés au feu de bois vers l'église - cortège traditionnel à 14 h 30
LUNDI 20 FEVRIER
arrestation de la Poutratze à 20 h - soirée à thème Sports d'hiver 90'
MARDI 21 FEVRIER
cortège, discours et mise à mort de la Poutratze dès 20 h. - Guggen Zikadonf de Saint-Léonard puis levée des masques à minuit - soirée à thème Western
UN MOIS DE CARNAVAL
Les week-ends précédant le dimanche de carnaval sont tous animés par les peluches qui effraient les passants et les clients des cafés-restaurants. Ces "démonstrations de force" sont suivies par des soirées à thème dans les établissements publics. Une formule inaugurée l'an dernier qui a bien fonctionné de l'avis général. Organisateurs, public, commerçants et autorités se sont dit satisfaits de ce carnaval plus structuré. "Adopter un comportement plus mesuré et réduire les nuisances sonores est à notre avantage si la manifestation devient un atout touristique" , argumente Arnaud Métrailler, membre du comité d'organisation du carnaval évolénard. Au détriment d'une dimension plus spontanée et débridée de ce genre de rendez-vous? "Non, on ne fait que relancer ce qui se faisait à une certaine époque lorsque les peluches allaient poser le costume pour revenir animer les établissements publics à grands coups d'accordéons et d'harmonica. Sauf qu'aujourd'hui, la musique a évolué..."
Quant aux pouvoirs publics, ils soutiennent la manifestation. Dans la brochure du carnaval, le président de la commune, Damien Métrailler, se réjouit "de constater qu'un groupe d'amateurs du carnaval se préoccupe de maintenir cette manifestation tout en lui imposant des règles susceptibles d'assurer sa pérennité dans le respect des pratiquants, des spectateurs comme des riverains, parfois victimes impuissantes des nuisances induites."
Source : http://www.nouvelliste.ch/
Le patois ressuscite à l’école d’Evolène
Depuis novembre, des cours facultatifs de dialecte local sont proposés aux élèves. Un projet pilote auréolé de succès
«Pas des échelles! Dè gèssél ! Répétas .» Aliette Beytrison désigne le dessin d’étoiles affiché au tableau noir. Les élèves obéissent et répètent le mot, encore et encore. A l’école d’Evolène, en Valais, à la fin de l’année 2011, le thème du cours tourne logiquement autour de Noël. L’étonnante langue enseignée, incompréhensible pour des oreilles profanes? Le patois d’Evolène.
Tour à tour, les douze enfants présents citent les décorations ornant le sapin schématisé au tableau: les quiosseutes (clochettes), les tzandéles (bougies). Pas facile:«Comprendre le patois, ça va; le plus dur, c’est la prononciation», estime Elsa Métrailler, 11 ans. Comme beaucoup de gosses du village, elle a l’habitude d’entendre cette langue. «Les gens de ma génération parlent tous patois ici, affirme Aliette Beytrison. Celle de mes enfants, aujourd’hui jeunes adultes, a plus de difficulté à le comprendre.»
A l’agonie Même à Evolène où il fait partie du quotidien, le patois est à l’agonie, déplore l’institutrice. «Quand j’ai commencé à enseigner, tous les enfants le parlaient. Trente ans plus tard, sur cent élèves, une dizaine le maîtrise.» C’est pour sauver cette part du patrimoine que la Fondation pour le patois et la commune située dans le val d’Hérens ont décidé de mettre sur pied des cours. Facultatives et organisées en dehors de la grille horaire scolaire, ces leçons sont dispensées aux élèves de primaire et du cycle d’orientation. Le succès est au rendez-vous: 68 élèves répartis en cinq classes ont décidé de prolonger leur journée d’école afin d’apprendre «leur» langue.
Parler aux anciens Ce qui motive les petits Evolénards? «Quand on voit des vieilles personnes au village, on peut leur parler en patois», répond Cédric Crettaz, 11 ans. Et Théo Favre, 10 ans, ajoute: «C’est important aussi de préserver cette langue.» Patoisants «pestiférés»
Les cours mis sur pied à Evolène répondent on ne peut mieux aux vœux des défenseurs des dialectes franco-provençaux (lire ci-dessous). «Le poète patoisant et chanoine Marcel Michelet disait: «L’école doit refaire ce qu’elle a défait», souligne Bernard Bornet, ancien conseiller d’Etat et président de la Fondation pour le patois. Lorsque le dialecte parisien a été choisi comme langue officielle en France, on a tout fait pour bannir les patois. Au nom de la modernité, on a sacrifié la tradition.» Aliette Beytrison peut en attester: «Même à mon époque, on se faisait gronder si on parlait cette langue en classe.» A la fin du XIXe siècle, la chasse au patois était encore plus acharnée: «C’était punition sur punition! rappelle Bernard Bornet. A Evolène, on affublait ceux qui le parlaient d’une médaille de pestiféré.»
L’endroit idéal Des décennies plus tard, on s’emploie à réparer le mal. Pas facile car le patois reste essentiellement une langue orale. «L’enseignement se fait sans livre, explique Aliette Beytrison. On parle en patois aux élèves; en classe, on utilise le moins possible le français. Le blog que nous avons créé permet aux enfants d’écouter des dialogues dans cette langue. Evolène était l’endroit idéal pour lancer ce projet pilote. La plupart des enseignants parlent encore patois.» Ailleurs, l’heure tourne. Savièse, Nendaz, Conthey, Salvan pourraient suivre l’exemple évolénard dans un avenir proche. Encore faudra-t-il trouver les personnes à même de partager leur savoir. «Cela montre à quel point il est malheureusement plus difficile de reconstruire que de démolir.»
Source : FRANÇOIS MAMIN (24 heures)
Tourisme en Valais: Yvan Aymon tire la sonnette d'alarme
On est dans un train qui file à pleine allure, on va droit dans le mur!" Yvan Aymon, directeur de l'association Marque Valais, était sur le plateau de Canal...A méditer !!!
Alerte meteo - La tempête Andréa touchera la Suisse jeudi 5 janvier
Après le passage de la tempête Joachim en décembre dernier, la première tempête de l'année 2012, baptisée Andréa (prénom féminin pour les années paires) provoquera jeudi des vents violents sur le nord-ouest et le centre-nord de l'Europe , mais également en Suisse,comme le prévoit MeteoNews. Les rafales pourront en effet atteindre 80 à 110 km/h du bassin lémanique au nord du Jura et du Plateau. Sur les crêtes du Jura et des Préalpes, ces rafales pourront dépasser les 130 km/h. Les plus fortes rafales sont attendues en haute montagne, avec des pointes à 150 voire 170 km/h. Si en haute montagne, ces valeurs pourront atteindre voire localement dépasser celles liées à la tempête Joachim, les vents souffleront en comparaison un peu moins forts à basse altitude pour l'épisode Andréa.
La journée sera également marquée par des pluies soutenues dès le milieu de la matinée et de fortes chutes de neige (30 à 50 cm) au-dessus de 800 à 1300 mètres d'altitude suivant les régions. Le danger d'avalanches, en niveau 3 ce mercredi, pourra monter en niveau 4 sur 5 durant la journée de jeudi. Il va sans dire qu'exception faite des domaines skiables protégés du vent, les conditions s'annoncent très défavorables sur les pistes de ski jeudi.
Notez enfin que la limite des chutes de neige pourra se situer d'entrée de jeu jusqu'à basse altitude en Valais central et sur le Haut-Valais, à l'instar de ce qui s'était déjà produit durant le passage de la tempête Joachim en décembre. Dans les autres régions, il faudra attendre la soirée voire la nuit de jeudi à vendredi pour voir la limite pluie/neige s'abaisser jusqu'en plaine. Un fort risque de verglas est d'ailleurs attendu sur l'ensemble du réseau routier et autoroutier de basse altitude dans la nuit de jeudi à vendredi et vendredi en matinée.
Source : http://www.meteonews.ch/
Evolène veut remplir ses lits froids - 3 janvier 2012
Dans le cadre de son Plan directeur de Développement Economique et Touristique, la commune d'Evolène planche depuis 1 an sur une démarche incitative de mise en location de ses lits froids.
Après avoir créé un groupe de travail constitué des agences de location de la région et coordonné par un bureau consultant, la stratégie a été présentée aux propriétaires mercredi dernier. Environ 70 personnes ont répondu présent pour cette séance.
La démarche vise à inciter le propriétaire à mettre en location son bien immobilier via un système d’attribution d’avantages construit avec les prestataires touristiques locaux et régionaux.
La démarche vise à inciter le propriétaire à mettre en location son bien immobilier via un système d’attribution d’avantages construit avec les prestataires touristiques locaux et régionaux.
L’objectif est de réchauffer une vingtaine d’appartements la première année. A long terme, un équivalent de 800 lits touristiques supplémentaires sur le marché de la location touristique est visé, chacun occupé au minimum 25 semaines par an, soit le double de la situation actuelle (sic).
Pour l’heure, la commune d’Evolène compte près de 1450 propriétaires de résidences secondaires. Seul 12.5% d’entre eux louent via une structure de gestion locative professionnelle.
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