Le grand parcours nouvelle formule : 145 km, 5800 m de dénivelé positif. Une boucle supplémentaire de 4 km entre Evolène et les Haudères.
Lien vers le nouveau parcours : http://www.garmin.ch/grandraid/fr/index.php
C'est quasiment une révolution. Tout au moins, une évolution très importante pour une compétition qui fait partie de la tradition, désormais. Le 21 août prochain, à l'occasion de la 21e édition du Grand Raid, le grand parcours sera... rallongé. Jusque-là, les coureurs effectuaient 121 kilomètres pour rallier Grimentz depuis Verbier. Le départ et l'arrivée ne sont pas touchés. Mais les vététéistes les plus téméraires et les mieux entraînés devront désormais avaler 145 «bornes» pour 800 mètres de dénivelé en plus. Soit un total de 5800 mètres... «Nous proposerons un premier détour via la Croix-de-Coeur, juste après le départ», explique Stéphane Rudaz, directeur de course. «C'est 6 kilomètres de plus. A Nendaz, nous grimperons au lac de Tracouet pour rajouter 14 kilomètres. Enfin, les 4 kilomètres supplémentaires seront effectués à Evolène, via une boucle jusqu'aux Haudères. Le compte est bon.»
Certes. Il n'empêche que la course était déjà bien assez exigeante. Etait-il vraiment nécessaire de la durcir un peu plus? «Nous répondons à une demande de plusieurs coureurs qui souhaitaient qu'elle soit plus dure encore et que le parcours soit plus sélectif. Bien sûr, nous sommes tout à fait conscients que la distance et le dénivelé vont en rebuter quelques-uns. Nous nous attendons à ce que 40% des inscrits habituels sur le grand parcours se rabattent sur un autre tracé. Et que la course devienne plus élitaire entre Verbier et Grimentz, moins populaire. Mais c'est une décision qui a été mûrement réfléchie et qui a mûri depuis quelques années. Après vingt éditions, on se dit qu'il est temps de proposer autre chose.»
100 kilomètres depuis Nendaz
Ainsi, Alexandre Moos, vainqueur en 2009 et recordman du parcours depuis lors, entre donc définitivement dans l'histoire du Grand Raid puisque son meilleur temps ne sera plus battu. Par contre, il n'a pas un avis trop arrêté sur la modification du tracé. «D'abord, je suis surtout rassuré pour l'avenir de la course, un moment remis en question», souligne-t-il. «Forcément, elle sera encore plus difficile. Les coureurs qui s'élanceront sur le grand parcours mettront bien une heure de plus, soit 7 h 15 à 7 h 30 pour les meilleurs. Cette heure supplémentaire va se faire ressentir dans les jambes lorsqu'il faudra attaquer le Pas de Lona.»
Le départ sera avancé de trente minutes puisqu'il est prévu à 6 heures. Quant aux neutralisations, elles seront repoussées. Le Miégeois n'a qu'une seule réelle crainte. «Ne risque-t-on pas de rattraper à Mandelon ceux qui seront partis de Nendaz?», questionne-t-il. «Je crains le bouchon et que tout le monde ne soit arrêté. Pour le reste, on dressera un bilan après la course. Au moins, tous les participants seront logés à la même enseigne puisque le parcours sera une découverte pour tout le monde.»
Afin de ne pas frustrer les meilleurs populaires, un parcours intermédiaire sera introduit. Il propose un départ à Nendaz, soit un tracé de 100 kilomètres tout rond pour 4000 mètres de dénivelé. «Il est plus court que le grand parcours et plus long que le petit. C'est une bonne alternative entre les deux premières options. Je suis persuadé que cette portion sera très prisée par les coureurs», estime Stéphane Rudaz.
En outre, Nendaz était très intéressée à organiser un départ. «La station possède les infrastructures, les hôtels, les places de parc, l'accès et la place, au centre sportif, pour que l'on accède à leur souhait.»
Enfin, le petit parcours sera rallongé de 4 kilomètres. A Evolène, les coureurs effectueront une boucle aux Haudères, via un faux-plat montant qui servira de mise en jambes avant les premières difficultés
Source : http://www.lenouvelliste.ch/
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