Le patois, une langue morte ? Que nenni et la commune d’Evolène l’a prouvé hier soir. Tel un phénix, le patois renaît de ses cendres et a le vent en poupe.
Assis en cercle autour de la maîtresse, les premiers enfants évolénards du 21ème siècle ont pu recevoir leur premier cours de patois hier, dès la fin de leur grille horaire. Facultatifs, ces cours ont créés la surprise par l’engouement déclenché: 64 élèves, de la première primaire à la 3ème du cycle, se sont inscrits pour les 15 périodes du cours, dispensé jusqu’au 13 mars.
Considérant cette expérience comme un projet-pilote, Bernard Bornet, président de la fondation du patois, espère que le phénomène prenne de l'envergure. Selon lui, plusieurs communes ont déjà manifesté leur intérêt. Une deuxième jeunesse pour certains, un dernier souffle pour d'autres
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