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Raid Evolenard 2011, victoire d'Alexandre Moos
Il y avait les pros et... les autres. Moos, Taramarcaz et Milatz n'ont laissé aucune chance aux amateurs sur le grand parcours.
Pouvait-il en aller autrement? Non, bien sûr. Quand trois professionnels s'immiscent dans un peloton d'amateurs, il faudrait de sacrés concours de circonstances pour que la victoire leur échappe. La 15e édition du Raid évolénard a confirmé la thèse, hier matin, au terme des 54 km et 2050 m de dénivelé positif du grand parcours. Coéquipiers du team BMC, Alexandre Moos, Julien Taramarcaz et Moritz Milatz ont effectué côte à côte la totalité du parcours avant de se disputer, à la loyale, la victoire dans les ultimes hectomètres de la course. A ce jeu-là, c'est le Miégeois qui s'est montré le plus affûté, coupant en premier la ligne d'arrivée dans le très bon temps de 2 h 29'39'' avec neuf secondes d'avance sur le coureur de Fully, magnifique 2e, et treize sur l'Allemand.
Mano à mano de 53 km
Personne n'en doutait. La course sur le grand parcours a répondu à la plus pure logique. Tous trois professionnels, Alexandre Moos, Julien Taramarcaz et Moritz Milatz ont couru un ton en dessus de tout le monde, hier matin. Après une demi-heure de course, le trio du Team BMC avait déjà fait le trou sur ses poursuivants immédiats, qui accusaient déjà un retard de plus de deux minutes. Au terme de la première boucle, au passage des Haudères, celui-ci avait quasiment doublé pour se chiffrer à quatre minutes et demie à l'arrivée. "Nous avions décidé au départ d'imprimer d'emblée un bon rythme pour tenter de creuser tout de suite un écart sur les autres coureurs", expliquait le vainqueur, à l'arrivée. "Durant toute la course, nous nous sommes bien relayés. Moritz dictait le rythme à la montée, Julien à la descente et moi dans le plat. Dans les montées, j'ai dû m'accrocher. Dans la dernière descente, c'était très chaud. J'ai tenté ma chance à deux kilomètres de l'arrivée. J'ai pu creuser un petit écart pour m'imposer."
Alexandre Moos a coupé la ligne avec très exactement 9''44 d'avance sur Julien Taramarcaz, lequel a pu, de son côté, surprendre l'Allemand Moritz Milatz dans les derniers 50 m. "J'ai pu déborder Moritz sur le pont et conserver mon avance sur la ligne", confiait le coureur de Fully. "Je suis super content, mais ç'a été incroyablement dur. Je me suis accroché toute la course derrière les deux motos qu'étaient Alexandre et Moritz. Tous les deux roulaient très fort dans les montées et sur les portions roulantes. J'assurais de mon côté les relais dans les descentes. Franchement, j'ai beaucoup souffert, mais j'ai pris un énorme plaisir à courir ici. Sur la fin, nous avions décidé de jouer chacun notre carte. Nous avons terminé à la pédale. Cette deuxième place me satisfait totalement."
Mercredi, Alexandre Moos prendra la route de Montebelluna, dans la province de Trévise (Vénétie) pour participer aux championnats du monde de marathon. Le Miégeois tentera de confirmer à cette occasion sa 13e place obtenue la semaine dernière aux championnats d'Europe de marathon, qui se sont déroulés à Klienzell (Aut). De son côté, Julien Taramarcaz sera au départ de la 7e manche de la coupe de Suisse qui se courra à Coire.
Eux et les autres!
Alexandre Moos, Julien Taramarcaz et Moritz Milatz, on l'a dit, n'ont laissé que les miettes à leurs pousuivants. Vainqueur de la Merida Bike, il y a une semaine, le Neuchâtelois Cyril Calame a pris la 4e place, quasi synonyme, dans ces circonstances, de victoire. "Quatrième derrière trois pros, ce n'est pas mal", analysait le coureur du Locle. "J'aurais pu m'accrocher un peu plus longtemps, mais au risque d'exploser. J'ai préféré ne pas prendre de risques. Je suis déjà content d'être entier à l'arrivée."
Cyril Calame précède au classement scratch le Fribourgeois Xavier Daflon et les cousins Arnaud et Stéphane Rapillard, qui ont terminé main dans la main à la 6e place. "Avec ce chrono (ndlr. 2h37'35'') nous aurions gagné dix des quinze éditions qui se sont courues jusqu'ici. Mais voilà, devant il y avait trois coureurs qui étaient beaucoup trop forts pour nous", confiait Arnaud Rapillard. "Jusqu'à la Forclaz, nous avons couru en partie ensemble. Cyril (ndlr. lisez Calame) est parti après la Forclaz. De mon côté, je me suis fait rattraper par Stéphane dans la descente à la suite d'une petite chute sans gravité. Dès ce moment-là, nous avons continué ensemble et décidé de finir main dans la main."
"J'ai bien dosé ma course", confiait de son côté Stéphane Rapillard. "J'avais toujours Cyril et Arnaud en point de mire. J'ai pu rattraper Arnaud dans la descente. A l'arrivée, je perds moins de dix minutes sur les coureurs professionnels (ndlr. 7'56'' très exactement). 2 h 37', c'est mon meilleur chrono dans cette course. Je suis content."
Source :www.nouvelliste.ch
Raid Evolénard - 19 juin 2011
Vainqueur en 2007, Alexandre Moos sera une nouvelle fois le favori de la course, dimanche matin, sur les 54 km et 2050 m de dénivelé positif du grand parcours.
Le Grand Raid du samedi 20 août excepté, le Raid évolénard réunira sans aucun doute la plus forte participation qu'une course de VTT puisse espérer en Valais, ce prochain dimanche. Cette dernière s'annonce effectivement royale. L'équipe BMC annonce au départ ses meilleurs éléments, à commencer par les Valaisans Alexandre Moos et Julien Taramarcaz. Ces deux coureurs seront accompagnés par le Fribourgeois Yves Corminboeuf et l'Allemand Moritz Milatz. Selon toute vraisemblance, avantage aux professionnels oblige, la victoire devrait revenir, sur le grand parcours (54 km pour 2050 m de dénivellation positive), à un de ces quatre coureurs. En grande forme en ce début de saison - il s'est souvent classé parmi les premiers tant sur la distance du marathon que lors des manches de la coupe de Suisse - Alexandre Moos, vainqueur de la course en 2007, partira légèrement favori.
Les deux premiers de la Merida Bike présents
Les deux équipes valaisannes de pointe, le Team Texner-BMC et le Team Sovalco seront également représentés par quelques-uns de leurs meilleurs éléments. Pour le premier, le Team manager, Alain Glassey, annonce la présence de Cyril Calame et de Vincent Bader, les deux premiers de la Merida Bike, dimanche dernier à Salvan, ainsi que Fabrice Clément et le régional de l'étape, Kevin Georges.
Le Team Sovalco annonce, de son côté, la présence notamment des cousins Arnaud et Stéphane Rapillard, ainsi que celle de Toni Herren. Tous les trois tenteront de se mêler à la lutte, sinon pour la victoire, du moins pour les places d'honneur. Vainqueur de la Pecca Bike à Liddes, il y a quinze jours, puis 3e de la Merida Bike, dimanche passé, Arnaud Rapillard aura dans les jambes le Terrific de ce samedi, à Crans-Montana. Sur un parcours qu'il affectionne et qu'il a reconnu en début de semaine en compagnie de Fabrice Clément, de Toni Herren et d'Alain Glassey, Stéphane Rapillard, malchanceux à Salvan (crevaison peu après le départ) entend bien, cette fois, se mêler à la lutte pour les premières places.
Cinq parcours à choix
Comme ces dernières années cinq parcours sont proposés aux coureurs. Le premier mesure 54 km pour 2050 m de dénivelé positif, le deuxième 28 km pour 1100 m, le troisième 18 km pour 400 m, le quatrième 10 km pour 125 m et le cinquième 4 km pour 100 m. "Tout est ok. Nous n'attendons plus que les coureurs et le soleil" s'exclame Christoph Rong, le responsable de l'organisation.
Les départs seront donnés à Evolène à 10 h (54 km), 10 h 05 (10 km), 10 h 10 (4 km) et 10 h 30 (18 et 28 km).
Les arrivées de tous les parcours seront jugées aux Haudères, où des stands divers seront érigés.
Source : www.nouvelliste.ch
Les remontées mécaniques d'Evolène en sursis - 6 juin 2011
A la recherche d'argent frais, Télé-Evolène sollicite les privés.
Télé-Evolène est globalement déficitaire, faute de fréquentation. L'entrerpise de remontées mécaniques n'arrive pas à financer un franc de ses investissements. Le conseil d'administration a donc décidé de lancer un projet de recapitalisation.
Actuellement, la société appartient a deux actionnaires : Télé-Thyon et la commune d'Evolène, propriétaires à part égales des 1,3 million de francs de capital, réduit à 50% en mars dernier.
L'objectif est de trouver 650'000 francs supplémentaires de fonds privés. de l'argent frais que les deux actionnaires historiques n'injecteront donc pas. "Nous avons financé jusqu'à présent les différentes augmentations du capital ainsi que les pertes d'exploitation annuelle pour un montant d'environ 350'000 francs par année" justifie le président du conseil d'administration et président d'Evolène, Damien Métrailler. "La société arrive maintenant à un tournant et les actionnaires ne peuvent plus assumer à eux seuls l'augmentation du capital et la perte." D'où l'ouverture de cette souscription publique qui devrait si elle aboutit, rééquilibrer le porte-feuille d'actions mais surtout assurer les besoins de la société. Cet apport d'argent permettra d'améliorer les pistes, l'enneigement artificel, les places de parc, c'est-à-dire d'assurer les liquidités indispensables au financement des travaux liés au renouvellement de la concession. Car si tout n'est pas rose, tout n'est pas noir dans le contexte actuel. L'entreprise s'est vu octroyer à fin 2010 le renouvellement de la concession du télésiège par l'Office fédéral des transports ainsi que l'autorisation d'exploiter pour une durée de vingt-cinq ans, c'est-à-dire jusqu'en 2035. Une reconnaissance en matière de balisage et d'entretien a été décrochée via l'Association suisse des remontées mécaniques. Plusieurs idées d'amélioration du produit sont en voie d'élaboration. De plus, une démarche de promotion sera réactivée sur fon de "frémissement immobilier" à Evolène. Enfin, la commune s'engage à couvrir les pertes d'exploitation annuelle qui "devraient encore durer quelques années." Et si la somme des 650'00 francs n'est pas atteinte ? "L'avenir de la société sera définitivement compromis", prévient Damien Métrailler.
Source : Le Nouvelliste, Pascal Fauchère
Enfin l'hiver - 1er juin 2011
Après l'avoir tant attendue durant tout l'hiver, la neige est là !Au premier jour de l'été météorologique, la vallée s'est réveillée mercredi sous la neige au-dessus de 1'500 mètres.
Au passage d'une dépression d'altitude sur la France, les pluies se sont montrées fréquentes, avec des cumuls compris 15 à 20 mm. Une masse d'air polaire a également accompagné cette perturbation.
Des retours neigeux en moyenne montagne ne sont pas si rares début juin. Mais le contraste est frappant avec le printemps (mars, avril, mai), qui restera l'un des plus chauds depuis l'introduction des mesures à la fin du 19e siècle et l'un des plus ensoleillés, notamment en Suisse romande.
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