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Grand Raid 2012 - De nombreuses nouveautés

De nombreuses nouveautés
La 23e édition du Grand Raid VTT Verbier-Grimentz se déroulera le samedi 18 août. La mythique épreuve valaisanne - qui fait depuis l'année dernière partie du circuit des championnats du monde de marathons VTT - enregistre à ce jour 1500 inscriptions. Si le parcours reste inchangé, trois nouveautés marqueront cette année: le marquage kilométrique tous les 10 kilomètres, le Sprint Garmin qui récompensera 15 coureurs, et le Challenge Alpiq qui couronnera la meilleure équipe de trois coureurs. 

Un tarif préférentiel jusqu'au 31 mai 
 Epreuve connue dans le monde entier, le Grand Raid propose chaque année des ajustements en faveur des coureurs, du public et du spectacle. Cette année, deux week-ends de reconnaissance de la course sont organisés les 14 et 15 juillet et les 28 et 29 juillet. Pour 180 francs, les coureurs sont nourris, logés, transportés et accompagnés par des guides. Une journée seule est facturée 65 francs. L'inscription au Grand Raid est offerte à prix préférentiel à tous ceux qui confirment leur présence jusqu'au 31 mai. A ce jour, 1500 coureurs sur les 3000 attendus ont déjà inscrit la course à leur agenda. Deux nouveautés en termes de compétition devraient attirer de nombreux coureurs. Le Challenge Alpiq, par équipes de 3 coureurs et un éventuel remplaçant et le Sprint Garmin, un espace chronométré de 200 mètres à Evolène, qui permettra aux 3 premiers, mais aussi à des concurrents moins performants, de gagner une montre altimètre. 

Le parcours est déjà praticable 
Afin de mieux informer les coureurs, une signalisation indiquant les kilomètres restants jusqu'à l'arrivée, par tranches de 10 kilomètres, a été réalisée. Comme jusqu'à présent, des tapis de chronométrage et de contrôle permettront aux coureurs d'informer leurs proches de l'évolution de leur course. Le parcours est actuellement praticable jusqu'à près de 2000 mètres d'altitude.

www.grand-raid.ch 

Montée au mayen - Les Lachiores - 26 mai 2012

Montée au mayen - Les Lachiores

Combat de Reines des Haudères - 13 mai 2012


"Barlette" l'emporte - Les premières reines se sont qualifiées dimanche aux Haudères pour la finale... 2013.
Combat de Reines des Haudères - 13 mai 2012
Reporté en raison de la météo il y a quinze jours, le combat de reines des Haudères s'est finalement déroulé hier. Le froid a retenu des spectateurs. Seules 2000 personnes ont assisté à ce somptueux combat qui est qualificatif pour la finale nationale 2013. "Nous avons perdu 2000 entrées en raison du temps. Financièrement, nous couvrirons tout juste les frais" , regrette le président du comité d'organisation, Jean-Marc Dussez, qui ajoute: "Mais nous avons vu des luttes magnifiques. Cela nous donne de l'élan pour lancer la Maison des reines et son arène qui est prévue ici aux Haudères."
"Barlette" de Jean-François Rudaz de Vex est la première reine de première catégorie de la nouvelle saison. Elle n'avait jamais obtenu de titre de gloire jusqu'ici. "Je pensais qu'elle serait 5 ou 6e, mais pas reine", note son propriétaire, qui plaçait tout de même quelques espoirs en sa protégée car, précise-t-il "elle est la fille de la reine de Thyon, "Parise".
Jean-Marc Dussex obtient les reines de troisième et de quatrième catégorie. Beau succès pour son élevage, puisque la première nommée, "Fantasio" et la mère de l'autre reine, "Fripouille". "J'ai acheté la grand-mère de "Fantasio", puis j'ai croisé cette lignée avec mes propres taureaux" , explique l'éleveur, visiblement ravi.
Première catégorie (de 661 à 776 kilos)
1. "Barlette", Jean-François Rudaz, Vex, 684 kilos
2. "Venise", frères Quinodoz, La Sage, 733 kg
3. "Sultane", Alexia et Pierrick Follonier, La Forclaz, 712 kilos
4. "Caline", Alphonse Vuignier, Les Haudères, 713 kilos
5. "Parige", Louis Pralong, Les Agettes, 680 kilos
6. "Bandit", Jean-Michel et Jean-Pierre Quinodoz, Les Haudères, 722 kilos
Deuxième catégorie (de 617 à 657 kilos)
1. "Doly", Jean-Pierre Follonier, Les Haudères, 617 kilos
2. "Dauphine", Jean-Michel Rieder et famille, La Sage, 648 kilos
3. "Loline", Yvana et Estelle Fournier, Veysonnaz, 633 kilos
4. "Barcelone", Johann Métrailler, Evolène, 653 kilos
5. "Etoile", Gisèle Pannatier, Evolène, 627 kg
6. "Fakir", Guillaume Délèze, Fey, 656 kilos
Troisième catégorie (de 515 à 615 kilos)
1. "Fantasio", Jean-Marc Dussex, Les Haudères, 590 kilos
2. "Calypso", Morgane Métrailler, Evolène, 581 kilos
3. "Rosy", Michel Gaudin, Villaz, 601 kilos
4. "Maya", Romain et Simon Gaspoz, Villaz, 607 kilos
5. "Bambina", Jean-Pierre Follonier, Les Haudères, 564 kilos
6. "Mourin", Gaëtan Meunier, Fully, 581 kg
Primipares
1. "Fripouille", Jean-Marc Dussez, Les Haudères
2. "Papillon", Henri Follonier et fils, La Forclaz
3. "Marmotte", Marius Pannatier, Evolène
4. "Bambino", Henri-Michel Gaspoz et fils, La Forclaz
5. "Galaxy", Ferme La Tulipe, Saint-Martin
6. "Bouquet", Michel Gaspoz et famille, La Forclaz
Génisses
1. "Tulipe", Beat Ammann, L es Haudères
2. "Falone", Henri Follonier et fils, La Forclaz
3. "Belle", Muriel et Jean-Paul Vuignier, Les Haudères
4. "Violette", Cyrille et Anne Georges, Evolène
5. "Dragon", Jean Lochmatter, La Forclaz
6. "Madrid", Jean-Michel et Jean-Pierre Quinodoz, Les Haudères
Par JEAN-YVES GABBUD
Source : Le Nouvelliste

Un combat de reines singulier aux Haudères

200 bêtes participeront au match de reines qui se déroulera ce dimanche aux Haudères.

Combat de Reines des Haudères
Près de 200 bêtes participeront au singulier match de reines qui se déroulera ce dimanche aux Haudères. Singulier à double titre. D’une part parce que les joutes se dérouleront une semaine après la finale nationale et d’autre part parce que les meilleures vaches seront qualifiées pour la finale de 2013.
«Nous avons reçu une confirmation écrite en ce sens de la Fédération d’élevage de la race d’Hérens par son président Martial Aymon», se réjouit le président du comité d’organisation Jean-Marc Dussez. Cette manière de faire, une première, a été rendue nécessaire suite au report du match en raison des intempéries il y a deux semaines.
Autre motif de satisfaction: l’ensemble du bétail inscrit pour le match renvoyé sera présent dimanche à quelques unités près. On retrouvera dans l’arène 110 vaches, une quarantaine de primipares et autant de génisses. Les bêtes proviennent surtout du Haut val d’Hérens.
«Nous avons assisté à un engouement particulier. Il a même fallu refuser des inscriptions. Cet enthousiasme est certainement dû au projet de la Maison des reines en gestation», explique Jean-Marc Dussez. Un projet présenté dimanche dans un stand d’information.

Un deuxième essai
Pour ce 2e essai, l’essentiel des infrastructures sera à disposition du public: tente, gradins de 600 places assises et stands. «Tout le monde a bien joué le jeu comme les fournisseurs qui nous ont permis de conserver les gradins en l’état sans supplément de coûts ou les bénévoles.»
Comme prévu lors de la première tentative, les organisateurs vont préparer un menu avec de la viande labellisée Fleur d’Hérens. Les personnes intéressées par des places assises peuvent les réserver à l’office du tourisme d’Evolène.
Pour Jean-Marc Dussez, l’organisation va perdre de l’argent. «Nous aurons un peu moins de spectateurs étant donné que de nombreux éleveurs sortent leurs vaches désormais.» Mais en espérant que les cieux soient, cette fois, plus cléments.

Par Pascal FAUCHERE


Source : Le Nouvelliste


Combat de reines des Haudères - 13 mai 2012

Le combat de reines des Haudères aura lieu le 13 mai 2012
Les reines du jour seront qualifiées pour la finale cantonale 2013.
Ambiance conviviale et authentique au menu !

Heure : 09.00-18.00
Date : 13.5.2012
Lieu : Les Haudères
Prix : 15.- adulte, 3.- enfant
Place assise en gradin y compris entrée: 30.-
Début des combats 9.00.
Menu "fleur d'Hérens", raclette, grillades, saucisses durant la pause de midi.
Début des finales 14.30

Des places assises vous sont proposées au prix de 30.- ; l'assurance d'avoir une bonne place tout au long de la journée.

Pré-réservations auprès d'Evolène Région Tourisme. 


Combat de reines aux Haudères le 29 avril 2012

Lits froids: Evolène mise sur des mazots 4 étoiles

L’acceptation de l’initiative Franz Weber accentue la pertinence d’un projet original de rénovation de granges.
Rev’Oleïnna - Evolène contre les lits froids
L'équipe  Rev’Oleïnna  - Crédit photo: Sédrik Nemeth
Les communes alpines vont devoir réfléchir autrement. Puisque le peuple suisse a choisi de limiter la proportion de résidences secondaires en acceptant l’initiative Franz Weber, construire de beaux chalets vendus à prix d’or n’est plus une option. Une possibilité est de miser sur l’existant. Cette idée, qui fait son chemin dans la commune d’Evolène, en Valais, précède le vote du 11 mars, mais sa pertinence n’en est qu’accrue aujourd’hui. Le principe imaginé par l’association Rev’Oleïnna est simple: rénover les mazots, granges et autres raccards abandonnés, dont le val d’Hérens regorge, et les louer. «Ce concept nous permet à la fois de mettre en valeur le patrimoine local et de limiter le nombre de lits froids, qui ne génèrent qu’une faible consommation dans l’économie locale», explique sa vice-présidente, Anne-Sophie Fioretto. Ces lits froids représentent 60% du total municipal, soit bien davantage que les 20% prévus par l’initiative populaire. Française d’origine, Evolénarde d’adoption, cette spécialiste du développement touristique porte ce projet avec trois propriétaires et un architecte, tous du coin. Le quintet a entamé sa réflexion sur la base d’un double constat. D’abord, «l’hôtellerie classique nécessite des investissements importants. Or, une commune comme Evolène ne peut pas régater avec les stations chics», expose Anne-Sophie Fioretto. Par ailleurs, les touristes se rendant dans le val d’Hérens recherchent justement cette authenticité. Il faut donc lier les deux contraintes.

Services traiteur et «bien-être»

Pour des séjours de courte ou de moyenne durée, Rev’Oleïnna veut offrir à la clientèle un hébergement haut de gamme, labellisé 4 étoiles, dans ces mazots rénovés dans le respect des traditions. Du confort et du design avec, en prime, un service hôtelier à la carte. Une nouvelle offre qui, en s’appuyant sur les commerçants locaux, comprendra aussi bien un service traiteur que des prestations «bien-être». Pour l’heure, Rev’Oleïnna a recensé quinze bâtiments d’intérêt dont le propriétaire a donné son accord de principe au projet. Deux options s’offrent à lui. Soit il rénove lui-même son bien puis le met en location via le réseau et empoche alors la majorité du revenu locatif. Soit il délègue la rénovation en sachant que le loyer qu’il percevra sera moindre. «Quoi qu’il advienne, les travaux devront respecter notre ligne architecturale», précise Anne-Sophie Fioretto. La transformation des quinze bâtiments, dont une partie de l’Hôtel Hermitage, un joyau historique, est évaluée à 12 millions de francs. Sous forme de prêts ou d’aides, la somme est à trouver auprès des différents partenaires privés et publics en charge de la promotion touristique et des régions de montagne. «Les travaux débuteront l’année prochaine en vue d’une mise en location dès 2014», espère la vice-présidente. A ce stade, l’association Rev’Oleïnna se muera en une société avec pour mission de commercialiser les mazots et d’assurer les services à la clientèle. Un tel concept existe déjà dans le Tessin, à Brontallo, dans le val de Bagnes et en Corse. Dans son dernier numéro 2011, Patrimoine Suisse consacre un dossier à la réaffectation des maisons paysannes en résidences principales ou en maisons vacances. Et avec l’entrée en force de l’initiative Franz Weber, il se pourrait bien que l’idée se propage hors du val d’Hérens.

Source : www.bilan.ch / Marc Guéniat, le 25 avril 2012

Evolène organisera quand même son combat de reines, le 13 mai 2012





Tous les passionnés de combats de reines sont invités à noter la date du 13 mai dans leur agenda: en effet le combat de reines qui a dû être annulé dimanche en raison de la tempête de foehn sera tout de même organisé le 13 mai, et les six premières de chaque catégorie obtiendront leur passeport pour la finale 2013. C'est ce qu'a confirmé à Cana9 Jean-Marc Dussez, président du comité d'organisation du Combat de reines d'Evolène.

Deux «rescapés» racontent leur périple


Les sept personnes bloquées à 3500 d'altitude ont été rapatriées lundi matin. La gardienne de la cabane et un technicien de Swisscom se sont confiés en exclusivité à «20 minutes».

Le toit arraché - Photo : Ingrid Alder

«C’était effroyable. Je n’avais jamais vu un vent d’une telle intensité». Ingrid Alder, la gardienne de la cabane Rossier, est soulagée. Lundi matin, un hélicoptère a enfin pu la rapatrier en plaine. Avec deux techniciens de Swisscom et quatre militaires, elle a passé deux jours bloquée dans la cabane située à 3500 mètres d’altitude au fond du Val d'Hérens.
La cabane Rossier assurait les communication radio pour la Patrouille des Glaciers. Samedi à midi, un hélicoptère aurait dû venir rechercher l’équipe de logistique qui s’y trouvait. Mais un foehn d’une force inhabituelle l’a empêché d’accéder au site. «Nous avons alors compris qu’on était condamnés à rester là», raconte la gardienne. «Nous avons eu peur, car on ne savait pas si la tempête allait encore s’aggraver ni combien de temps on allait rester bloqués. Et je n’avais des provisions que pour deux jours», confie Ingrid Alder.
«Les vents étaient tellement forts que c’était toute une expéditions d’aller aux WC», se souvient la Valaisanne en souriant. «Nous devions attendre que les rafales se calment et courir jusqu’aux toilettes qui se trouvent à l’extérieur du bâtiment. Puis nous devions tenir la porte pour qu’elle ne soit pas arrachée par le vent!»


Cabane à ciel ouvert


Durant la nuit de samedi à dimanche, le toit de la petite maison s’est détaché. «Un soldat m’a réveillée et m’a dit que le toit était parti. J’ai cru qu’il avait trop bu. Puis j’ai vu les étoiles au-dessus de moi ! Là, je l’ai cru ».
Le lendemain, la tempête s’était calmée. L’équipe a alors constaté avec effroi l’étendue des dégâts. «Une bonne partie du dortoir était à l’air libre et les matelas s’étaient envolés», décrit Ingrid Alder. Ne cédant pas à la panique, les occupants ont alors pris leur mal en patience en commençant les travaux de réparation.
Par chance, l'entente entre les sept captifs était bonne. «Ça s'est super bien passé», confirme Simon Marville, l'un des deux techniciens de Swisscom. «Pour protéger le matériel et ne pas souffrir du froid, nous avons tenté de boucher le trou avec des couvertures et des matelas», raconte-t-il. «Heureusement, nous avions le générateur à diesel de l'armée pour chauffer la cabane».

L’équipe a dû attendre jusqu’à lundi matin pour être secourue. Ingrid Alder avoue avoir été soulagée à la vue de l’hélicoptère. «A force, nous n’avions plus trop le moral. On pouvait voir la météo depuis notre ordinateur et elle n’annonçait rien de bon. Les militaires étaient très jeunes et n'étaient pas habitués à vivre en altitude dans de telles conditions.»

par Sophie Pieren/ofu


Source : 20 Minutes