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Le toit de la cabane Rossier (Dent-Blanche) arraché

Le toit de la cabane Rossier a été arraché par la tempête de foehn de cette nuit - 7 personnes bloquées à l'intérieur. Aucune d'entre elles n'est blessée



La moitié du toit de la cabane de la Dent Blanche (aussi appelée cabane Rossier), située à 3507 m, a été arraché par les violentes rafales de vent dans la nuit du samedi à dimanche 29 avril 2012.
La cabaniste, Ingrid Alder, est prise au piège en compagnie de 4 militaires et de 2 employés de Swisscom engagés par le commandement de la course pour assurer la communication durant la patrouille.
«En 11 ans d’exploitation, je n’ai jamais vu ça ! Des rafales de neige de plus de 210km/h ont arraché le toit, le deuxième étage s’est envolé ! La neige entrait même par les fenêtres, des matelas ont disparus, emportés par le vent…» Ingrid Alder avoue avoir eu une sacrée peur cette nuit. «On ouvrait la trappe conduisant au dortoir du deuxième étage, mais on ne voyait rien, on était aveuglé par la neige. Entre deux bourrasques, on distinguait juste le ciel.»
Les occupants de la cabane de la Dent Blanche ont cloué la trappe en espérant que le plancher de bois allait supporter toute la neige qui s’y déposait (plus de 20 cm ce matin). Au milieu de la nuit, ils se sont réfugiés dans le réfectoire. «Le réfectoire est en pierres, les deux étages en bois. L’annexe construite en 1983 n’a pas été touchée. Nous nous sommes débrouillés comme on a pu. Nous avons tout fait pour sauver le premier dortoir», explique encore la cabaniste. Couvertures, coussins, planches, tout le matériel disponible a été utilisé pour sécuriser la cabane.
Les organisateurs de la Patrouille des Glaciers suivent la situation de près et attendent une accalmie météorologique pour procéder à une évacuation par les airs. «Pour l’instant, il n’y a aucune visibilité. Le vent s’est un peu calmé mais les secours ne peuvent pas encore accéder», Ingrid Alder est tout de même optimiste. «Nous avons à manger et à boire en suffisance. Nous pouvons tenir d’ici que les secours arrivent. » De son côté, le colonel Beeler déclarait à l’ATS : «La situation est tout à fait extraordinaire.»
ats

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