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Programme Fête Nationale Région d'Evolène 2012
Programme des festivités du 1er août dans les différents villages de la commune :
31 juillet à Evolène :
20h00 Cortège dans la rue centrale avec l « Arc-En-Ciel » d'Evolène et l'ensemble « Siverko d'Arkhnagelsk » de Russie. (Tous les enfants sont invités à participer au cortège en se rendant devant la Taverne Evolènarde à 19h45 munis de lampions disponibles dans les commerces locaux) 20h30 Lecture d'extraits du Pacte 1291 en patois par des enfants de la région et productions folkloriques. 22h30 Grand Feu d'Artifice !
1er août à Arolla : A partir de 21h00 feu de joie et verre d'amitié organisé par la jeunesse d'Arolla.
1er août aux Haudères : Partie officielle, verre de l'amitié, feu de joie et feu d'artifice
1er août à La Sage : Rendez-vous devant la chapelle, puis montée à la colline St-Christophe avec les lampions à la sonnerie des cloches, discours, feux d'artifice, verre de l'amitié
31 juillet à Evolène :
20h00 Cortège dans la rue centrale avec l « Arc-En-Ciel » d'Evolène et l'ensemble « Siverko d'Arkhnagelsk » de Russie. (Tous les enfants sont invités à participer au cortège en se rendant devant la Taverne Evolènarde à 19h45 munis de lampions disponibles dans les commerces locaux) 20h30 Lecture d'extraits du Pacte 1291 en patois par des enfants de la région et productions folkloriques. 22h30 Grand Feu d'Artifice !
1er août à Arolla : A partir de 21h00 feu de joie et verre d'amitié organisé par la jeunesse d'Arolla.
1er août aux Haudères : Partie officielle, verre de l'amitié, feu de joie et feu d'artifice
1er août à La Sage : Rendez-vous devant la chapelle, puis montée à la colline St-Christophe avec les lampions à la sonnerie des cloches, discours, feux d'artifice, verre de l'amitié
Libellés :
animation-manifestation
Pays/territoire :
Evolène, Suisse
Marché Villageois à Evolène - 29 juillet 2012
Evolène-Région en images
Les Haudères - Fête au village et Marché villageois
Samedi 21 juillet 2012 - Fête au village : Animations, bars, jeux et diverses représentations de sociétés de la région : Arc-en-Ciel, Cor des Alpes, Evo-Line Dancers, Fifres et tambours …
Dimanche 22 juillet 2012 - Marché villageois avec une soixantaine d'exposants. Messe célébrée à l'extérieur avec la participation du choeur mixte et de la fanfare. Cantine, jeux pour les petits et les grands enfants, mini combat de reines...
Dimanche 22 juillet 2012 - Marché villageois avec une soixantaine d'exposants. Messe célébrée à l'extérieur avec la participation du choeur mixte et de la fanfare. Cantine, jeux pour les petits et les grands enfants, mini combat de reines...
La Dent Blanche comme en 1862
Quatre guides ont grimpé dans les
mêmes conditions qu'en 1862.
Dent-Blanche 1862 - Photo : Sylvain Granges |
Un parfum d'aventure d'une autre époque a soufflé
sur le val d'Hérens depuis deux jours. Quatre guides de haute montagne ont
décidé de faire revivre le temps des explorateurs en pratiquant l'ascension de
la Dent- Blanche avec le matériel et l'habillement de la fin du 19e siècle.
Récit de voyage
Jörn Alder, Pierre Métrailler, Cyrille Berthod et
Frédéric Pralong, tous guides de haute montagne, sont partis hier de Sion.
C'est à dos de mulet que les quatre alpinistes ont traversé le val d'Hérens.
"Nous avons bivouaqué le premier soir autour du feu, attendant avec
impatience le moment du départ.", raconte Jörn Alder, membre de
l'expédition. Des sentiments partagés ont traversé les grimpeurs lors de la
soirée, avant d'entreprendre cette belle audace: "Il y avait un peu de
peur mais surtout de l'impatience. Nous trouvions que c'était une bonne façon
de fêter cet anniversaire en rendant hommage aux alpinistes de 1862, mais aussi
à nos contemporains.", résume Jörn Alder.
Après cette première étape, les alpinistes sont
arrivés au contrefort de la montagne tant convoitée: la Dent-Blanche, pyramide
de gneiss qui couronne le val d'Hérens.
Enfin, les choses sérieuses ont débuté: piolets,
pelles et souliers de marche: direction le sommet."Deux d'entre nous
ont joué le rôle des touristes anglais qui faisaient l'ascension et deux autres
étaient habillés en costume de guide traditionnel", témoigne Jörn
Alder.
L'équipement d'époque
L'arête sud de la Dent-Blanche se rappelle
peut-être encore de cette allure: pantalon trois-quarts, cordes en chanvre
attachées à la taille, besaces en bandoulière et bien sûr, l'obligatoire
chapeau d'aventurier. "Nous avons tenté de coller au plus près à
l'équipement d'il y a 150 ans" , explique Frédéric Pralong, membre de
l'expédition.
Au final le matériel était plus encombrant
qu'utile, lourd et inconfortable. Les guides n'ont cependant pas joué leur vie
à quitte ou double comme les membres de l'expédition de 1862. Les crampons ont
été emportés pour ne pas rendre la montée trop dangereuse à certains endroits.
En outre, une corde d'escalade moderne avait été emportée en cas de mauvaises
conditions. "Nous sommes tous guides de montagne", rappelle
Jörn Alder. "Nous sommes conscients de ce que l'on peut faire ou ne pas
faire."
Très vite, le froid et l'obscurité ont testé la
vaillance de ces messieurs qui sont partis à 2 heures du matin sans autre
éclairage que la lune et avec des vêtements pour le moins légers. "Le
vent était terrible sur l'arête, il nous a cisaillés durant presque toute la
montée."
Dent-Blanche 1862 - Photo : Sylvain Granges |
Aventure de gentlemen
Les guides ont atteint le sommet à 9 h 30. Ils ont
passé quelque quarante-cinq minutes sur le pic et fumé un cigare, comme il se
doit pour un Lord anglais digne de ce nom.
Ces exploits ne sont pas sans rappeler certains
récits de Jules Vernes qui faisait parcourir le monde à des Britanniques en
quête d'aventure. La majorité de nos sommets ont été déflorés par des gentlemen
saxons fortunés qui grimpaient les arêtes les plus abruptes en veston, avec un
matériel qui, aujourd'hui, fait sourire, par goût de l'exploit, par ennui, ou
alors, faisons confiance à la légende, pour honorer un pari. "Il y a
également l'orgueil et la fierté de donner son nom à une voie sur la montagne",
ajoutent en choeur les alpinistes.
Finalement, après leur retour, les quatre guides
ont dignement fêté l'anniversaire de cette victoire sur la Dame d'Hérens et
gardent pour eux la chose la plus importante: le panache.
Source : Le Nouvelliste / RAPHAEL BORNET
La Sage ou Evolène, plus beau village romand ? - VOTEZ
Six villages valaisans sont en lice pour le titre de "Plus beau village de Suisse romande 2012", concours lancé par l'Illustré.
Dès le mercredi 18 juillet 2012 vous pourrez voter pour l'un d'entre eux jusqu'au mardi 31 juillet 2012 à minuit et du mercredi 8 août 2012 au mardi 14 août 2012 à minuit.
Visperterminen, Evolène, Champex, Ayer, Saint-Jean et La Sage sont les six villages valaisans à avoir été choisis comme candidats au titre du «Plus beau village de Suisse romande 2012», concours lancé par l’Illustré. C’est le public qui votera pour son endroit préféré dès la présentation des villages concurrents dans l’hebdomadaire. Les Valaisans pourront ainsi se mobiliser dès le 18 juillet prochain.
Dès le mercredi 18 juillet 2012 vous pourrez voter pour l'un d'entre eux jusqu'au mardi 31 juillet 2012 à minuit et du mercredi 8 août 2012 au mardi 14 août 2012 à minuit.
Visperterminen, Evolène, Champex, Ayer, Saint-Jean et La Sage sont les six villages valaisans à avoir été choisis comme candidats au titre du «Plus beau village de Suisse romande 2012», concours lancé par l’Illustré. C’est le public qui votera pour son endroit préféré dès la présentation des villages concurrents dans l’hebdomadaire. Les Valaisans pourront ainsi se mobiliser dès le 18 juillet prochain.
Le concours donnera l’occasion aux Romands de découvrir les richesses de leur région. «Nous avions envie de valoriser le patrimoine romand. Pas besoin d’aller très loin pour apercevoir des lieux magnifiques», raconte Michel Jeanneret, le rédacteur en chef de l’Illustré.
Quant aux chances du Valais de décrocher le titre convoité, elles sont grandes, selon Michel Jeanneret. «Les Valaisans sont très fiers et proches de leur patrimoine. Et ils sont très actifs. C’est d’ailleurs le canton où les suggestions de villages ont été les plus nombreuses. Je suis certain que les Valaisans vont encore se mobiliser fortement!»
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Villaz-La Sage
Pays/territoire :
Evolène, Suisse
Semaine de contes à Evolène
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Evolène, Suisse
Les 150 ans de la première ascension de la Dent-Blanche ont été célébrés à Evolène.
Aurèle Vuadens, président de la section Jaman du Club alpin suisse,
appelle la Dent-Blanche "la reine des Alpes". Dimanche, cette
montagne a parfaitement joué ce rôle en dictant sa loi. Une cinquantaine
d'invités devaient être acheminés en hélicoptère à la cabane pour fêter les 150
ans de la première ascension. Hélas, un épais brouillard interdit toute
tentative d'approche par les airs. De même, les quatre cordées montées la
veille pour marquer l'événement en suivant sur les quatre arêtes ont dû
renoncer en raison des mauvaises conditions météorologiques. Les participants à
la fête ont toutefois gardé le sourire pour célébrer l'événement sous tente à
Evolène, à côté de l'établissement portant le nom de l'héroïne du jour. En fin
d'après-midi, des ascensionnistes connus se sont réunis pour retracer les
grandes heures de la pyramide qui a grandement contribué à faire connaître la
région. La directrice d'Evolène Région Tourisme, Jocelyne Luca-Chevrier, qui
accueillait les hôtes en costume typique, l'a rappelé avant de déclarer que "tout
le monde adore cette montagne" qui culmine à 4357 mètres.
Les 150 ans de la première ascension de la Dent-Blanche ont été célébrés à Evolène. Photo : Le Nouvelliste |
Nombreux exploits
Dans son discours, Aurèle Vuadens a bien naturellement retracé la
première ascension des Anglais William Wigram et Thomas Stuart Kennedy avec
leurs guides Jean-Baptiste Croz et Johann Kronig le 18 juillet 1862. On raconte
que ce jour-là, la température a chuté à moins 30 degrés. Depuis, des
alpinistes de talent se sont distingués en atteignant son sommet qui se laisse
admirer loin à la ronde. Hugo Weber a réussi en 1961 une ascension par l'arête
nord; Pierre Crettaz, deux ans plus tard, signait une première hivernale sur
cette même arête; et André Anzévui descendit à skis la face nord puis la face
sud. Tous trois ont pris part à la commémoration d'hier. Bien sûr, André
Georges était aussi de la partie pour ses premières à la Dent-Blanche. Camille
Bournissen, d'ail leurs, l'a salué en commentant qu'avec "d'originales
et élégantes combinaisons il a complété l'exploration du caillou." Dans
son discours, Camille Bournissen, qui a réussi la face nord en solitaire, a
aussi voulu rendre hommage à Hermann Geiger. "En 1953, il a signé
une profonde et totale révolution en posant l'avion sur le Dôme, une première
dans les Alpes pour les transports et surtout le sauvetage", a
déclaré le guide bien connu. L'orateur a encore ajouté "que
c'était un devoir sacré de protéger la Dent-Blanche tout en permettant aux
hommes de continuer à y vivre librement."
Nouveautés
Lors de la partie officielle, Aurèle Vuadens a aussi remercié la
gardienne de la cabane Rossier qui a oeuvré pendant onze ans. L'an prochain,
Ingrid Alder sera remplacée par Marlyse Vuadens. Dans un proche avenir, le
réfectoire sera aussi agrandi. En effet, dès le 20 août et pendant six semaines
environ, des travaux seront menés pour édifier une aile supplémentaire. L'étage
de cette construction contiendra le matériel électronique nécessaire aux
gardes-frontières pour assurer le secours en montagne.
Source : Le Nouvelliste / Catherine Killé Elsig
Libellés :
animation-manifestation,
Dent-Blanche
Pays/territoire :
Evolène, Suisse
Inaccessible, il y a 150 ans...
La Dent-Blanche a
été gravie pour la première fois en 1862. Des guides hérensards évoquent cette
montagne à l'occasion du 150 e .
Le 18 juillet 1862, William Wigram et
Thomas Stuart Ken nedy signaient la première ascension de la Dent-Blanche en
compagnie de leurs guides Jean Baptiste Croz et Johann Kronig. Une aventure
réalisée en seize heures sur laquelle n'existent que peu d'informations.
Pierre Crettaz, auteur de la première
hivernale de l'arête Nord en compagnie de Jean Gaudin en 1963, évoque ainsi
l'épopée anglo-suisse: "A l'époque, cette ascension constituait un
exploit compte tenu de l'équipement et des conditions d'approche."
Pour le guide de La Forclaz, amoureux de "Sa Majesté", "il
n'est pas si étonnant que sa conquête ait été faite avant celle du Cervin car
la Dent-Blanche, c'est la plus fascinante des montagnes, celle qui attire
irrésistiblement, celle qui inspire."
Montée directe
Et c'est vrai que cette grande
pyramide laisse beaucoup de place à la découverte et à l'exaltation.
A l'image d'André Georges qui a
trouvé son bonheur dans le très austère versant Nord. Le célèbre alpiniste de
La Sage y a ouvert des voies apparemment infranchis sables. Comme la
Directissime. "Avec une exposition au nord, un gros engagement, une
escalade ardue et une retraite compliquée, elle contient tous les ingrédients
pour motiver les alpinistes. Mon oncle Joseph Georges, auteur de la première ascension
de l'arête Nord en 1928, m'a raconté qu'il avait utilisé un piton forgé de ses
mains au passage clé situé à 4000 mètres d'altitude. Cette broche existait
encore dans les années 90", se souvient André Georges, conquérant
conquis.
Descentes à skis
Son homonyme André, Che vrier
celui-là, l'est tout autant. En 1976, ils signent la Directissime de l'arête
Nord en compagnie de Fonfon Vuignier pour une première toute évolénarde. "Un
souvenir magnifique", lâche André Chevrier. "Et si ma dernière
ascension remonte à quelques années, je la regarde tous les jours, la
Dent-Blanche..."
Autre enfant du pays, André Anzévui,
auteur de premières étonnantes. Non content d'arriver au sommet de la montagne,
le guide s'est mis en tête d'y redescendre... à skis!
C'est chose faite durant les
printemps 1985 et 1988 où le skieur de l'impossible dévale successi vement les
faces Est et Sud-Ouest. Des moments fantastiques auxquels André Anzévui associe
d'autres souvenirs, tout aussi prenants. "Lors d'un sauvetage en
compagnie de Maurice Follonier, Jean Gaudin et Jacquy Michelet, nous avons dû
affronter des conditions très difficiles avec quarante centimètres de neige
fraîche. Satisfaction suprême: nous avons sorti vivant un blessé grave."
De bonnes histoires, les guides du val d'Hérens et
les autres en ont plein leur sac. Même les plus jeunes. Gilbert Crettaz
raconte: "Lors de ma première course sur l'arête Nord, j'ai retrouvé de
vieux pitons plantés trente ans auparavant par... mon père lors de sa première
hivernale!"Organisateurs du 150 e anniversaire de l'ascension de la
Dent-Blanche en compagnie de la section Jaman du Club alpin suisse, les guides
du val d'Hérens auront certainement de nombreux souvenirs à partager les 14 et
15 juillet prochain.
Source : Le Nouvelliste / Pascal Fauchère
Source : Le Nouvelliste / Pascal Fauchère
*************
LE PROGRAMME
Cabane Rossier
Dimanche 15
juillet: Tôt le matin: Départ des cordées pour le sommet.13 h 30: commémoration
officielle de l'événement.
Evolène
Dimanche 15
juillet:
Marché villageois.
Sculpture à la tronçonneuse d'une "Dent-Blanche" sur la terrasse de
l'hôtel éponyme. Animation sous le chapiteau.
15 h: projection de
"Dent-Blanche, la belle inconnue", de Patrick Gabarrou au cinéma.
17 h: exposé sur la
formation des guides en Suisse et projection de courts métrages au cinéma.
17 h 30:
commémoration officielle.
A LA CONQUETE DE LA DENT-BLANCHE
Les premières:
1862: arête normale
(Wandfluh) par Wigram et Kennedy avec Croz et Kronig.
1874: face Sud-Est par
Whitwell et Lauer.
1882: arête des
Quatre-Ânes par Anderson et Baker avec Almer et Pollinger. 1889: arête
de Ferpècle par Gröbi et Pollinger.
1925: premières femmes
au sommet, Gracey et Harper avec Pralong.
1926: face Nord par
Kropf avec Genoud et Savioz.
1928: arête Nord par
Richards et Pilley avec Georges.
1961: arête Nord-voie
Weber par Perrenoud et Weber.
1976: arête Nord
Directissime par A. Georges, A. Vuignier et A. Chevrier
Les premières
hivernales par les guides hérensards:
1963: arête Nord par
Pierre Crettaz et Jean Gaudin.
1968: face Nord en solo
par Camille Bournissen.
1976: arête Nord en
solo par André Georges.
1992: arête Nord-voie
Weber par André Georges et Pierre Forclaz.
2005: arête Nord
Directissime par André Georges, Jean-Noël Bovier, Samuel Praz et Frédéric Roux.
Les cours de patois facultatif veulent faire école
Bilan positif pour l’école du patois d’Evolène, un projet pilote lancé en novembre dernier par la commune et la Fondation du patois. Les 65 élèves inscrits, allant de la première primaire à la 3ème année du CO, ont suivi jusqu’au bout les 15 cours facultatifs dispensés sur 5 mois.
3 enseignantes leur ont inculqué les bases de cette langue via 5 modules axés essentiellement sur l’oralité. L’expérience pilote sera donc reconduite l’an prochain avec quelques ajustements toutefois, notamment le groupement des élèves par niveau et non plus en fonction de leur âge. 5 autres modules leur seront par ailleurs proposés. Pour l’heure, 45 d’entre eux se disent prêts à retenter l’aventure ; ils ont jusqu’en octobre pour se prononcer définitivement. Un nombre enthousiasmant pour Bernard Bornet, président de la Fondation du patois, qui aspire aujourd’hui à exporter le modèle évolénard dans d’autres communes du canton. Reste à convaincre les autorités scolaires locales, à trouver des enseignants patoisans ou à motiver des patoisans à enseigner, et enfin à conscientiser les parents et élèves. Une tâche cornélienne, mais pas insurmontable, estime Bernard Bornet, eu égard au regain d’intérêt que connaît le franco-provençal en Valais et dans les pays limitrophes. D’autant que les cours ne sont pas l’unique vecteur de transmission du patois qui s’épanouit aussi dans le terreau culturel via le théâtre ou le chant.
Source : www.rhonefm.ch
Grand Raid Verbier-Grimentz 2012 - Une édition inédite
Les organisateurs ont transmis le programme de la 23 e édition qui se déroulera le 18 août. Une offre riche, étoffée par des nouveautés, comme le Challenge Alpiq.
Jean-Pierre Fournier, l'un des membres du comité directeur du célèbre Grand Raid, arborait hier, lors d'une conférence de presse, un fier sourire. Et on peut le comprendre lorsque l'on sait que les inscriptions à la course marathon de VTT battent déjà leur plein. "Nous pouvons dénombrer à ce jour 2000 inscriptions, ce qui, à ce moment de l'année, constitue déjà une affluence remarquable", un nombre de participants qui risque toutefois de s'accroître, les cyclistes attendant souvent les dernières nouvelles météorologiques pour s'inscrire. "L'objectif est d'arriver à 3000 participants, un chiffre que nous devrions normalement atteindre" précise, confiant, Jean-Pierre Fournier.
Du nouveau au Grand Raid
Si le Grand Raid offrira cette année encore quatre possibilités de départ (Verbier, Nendaz, Hérémence et Evolène) pour une arrivée unique à Grimentz, de nombreuses nouveautés restent à signaler. La première d'entre elles est le Sprint Garmin. Organisé à Evolène et long de 200 mètres, celui-ci, comme l'annonce Jean-pierre Fournier, "offrira par son côté ludique un véritable plus à la course qui pourrait attirer certains concurrents". Des amateurs de VTT qui devraient également être intéressés par le Challenge Alpiq. Inaugurée cette année, cette nouvelle catégorie permettra aux athlètes de concourir par équipes de trois, le dernier arrivant fixant le temps du groupe.
Enfin, cette année, la course longue de 125 kilomètres fera partie des séries Marathon UCI, ce qui bien évidemment est un véritable atout pour les organisateurs: "Cela permet aux meilleurs coureurs de venir chercher en Valais une éventuelle qualification pour les championnats du monde de marathon VTT. La visite de l'UCI a été un soulagement, ceux-ci ayant accepté notre dérogation concernant un parcours trop long (ndlr: la norme UCI est fixée à 120 km)".
La dernière de Moos?
Côté spectacle, le Grand Raid devrait à nouveau être passionnant, puisque certains grands acteurs des éditions précédentes ont déjà validé leur participation. Les deux premiers du Grand Raid 2011, Urs Huber et Karl Platt seront en effets présents au départ de Verbier, au même titre qu'Alexandre Moos, qui essaiera sans doute de briller pour ce qui pourrait être son dernier Grand Raid.
Des participations qui, mêlées à toutes les nouveautés envisagées pour l'édition de 2012, permettent à Jean-Pierre Fournier de voir l'avenir de la course avec sérénité: "Après quelques années difficiles financièrement, nous avons maintenant trouvé un équilibre qui nous permet d'aborder le futur avec confiance, cela en bonne partie grâce aux partenaires étatiques, aux sponsors, et bien sûr aux amateurs de VTT qui répondent chaque année présent."
Source : Le Nouvelliste
Remointze de Bréona - 30 juin 2012
Libellés :
paysages d'été
Pays/territoire :
Murra, 1985 Evolène, Suisse
Passion dans le val d Hérens
bande dessinée • Derib travaille sur les
dernières couleurs d’une histoire mettant en scène une vache, «Violette», et sa
maîtresse Camille. Son souci: sonner juste et dire vrai.
Photos Christian Hofmann |
«Pour moi, les chotts (petits mazots sans
soubassement en pierre) de Bréonna sont un petit paradis, avec à gauche la
Dent-Blanche et en face les Veisivis. Ce fut mon premier contact avec la nature
quand mes parents m’ont amené à la Forclaz, j’avais 2 mois.» Derib est resté un
amoureux de ce coin préservé, et depuis longtemps trottait dans sa tête l’idée
d’une bande dessinée dans laquelle le val d’Hérens serait l’écrin. Une idée qui
a germé, mûri au fil du temps pour devenir enfin «Tu seras reine», une bande
dessinée mettant en scène le rapport entre une jeune fille, Camille, et sa
vache, «Violette», une histoire d’amour, une histoire de passion – nous n’en
dirons pas plus! – que les lecteurs découvriront en automne.
Sur les hauts de La Tour-de-Peilz où Derib nous
reçoit, l’atmosphère est plutôt détendue. Et pourtant, à deux semaines de
rendre ses planches, l’auteur doit encore passer entre 12 et 13 heures à les
coloriser à l’aquarelle: «Je suis obnubilé par la couleur, mais détendu, car
l’histoire est terminée, le stress était de savoir comment la finir»,
lâche-t-il dans le salon empli de la présence de François de Ribaupierre, le
père.
«Sonner» juste
«Je me rends compte que ce n’est pas une bande
dessinée habituelle», explique-t-il en nous présentant les premières planches
en couleurs. «La difficulté c’est d’être respectueux du Valais et des
Valaisans. J’ai un respect pour le métier d’agriculteur et de paysan.» On sent
chez lui le besoin de «sonner» juste. Plus tard, dans son atelier, il nous
présentera les centaines de photos qu’il a utilisées pour s’imprégner des gens
et du décor. Plus, il a demandé à deux jeunes filles de la vallée de jouer les
héroïnes, «un rôle de composition», s’empresse-t-il de dire. Antoine Aymond
Forclaz, «le gardien des étoiles», joue le grand-père, le vétérinaire
Jean-François Bouille tient le sien. «Je voulais ses conseils techniques pour
une césarienne et pour une blessure au combat.» Tant qu’à faire, le véto est
croqué dans la bande dessinée! Il y a les chiens aussi, «Patch» et «Bobby». Et
surtout les vaches! Derib a dû s’adapter à elles; habitué à dessiner des
chevaux pour Buddy Longway ou Yakari, il lui a fallu les saisir: «elles sont
plus trapues, comme un rectangle et il fallait qu’on les distingue à chaque
fois les unes des autres!»
Infatigable conteur en dessin, il l’est aussi
quand il s’agit de raconter son travail. Très vite, les yeux se mettent à
briller. «Je n’ai jamais vécu autant d’intimité avec mon histoire! Ici, tout
doit être précis, les lieux reconnaissables. Vex, Saint-Martin, le chalet...»
Sonner juste et dire vrai: «Sans entrer dans les problèmes politiques
valaisans, ni en faire le guide de l’élevage de la race d’Hérens, mais
retranscrire cette source d’émotion de mon enfance. J’ai vécu les combats des
reines d’alpage, le plaisir de gouverner, de diriger les bêtes avec un fouet,
le fromage sur les cendres, le ciel bleu, la forêt...»
A
contre-courant
La bande dessinée ne tombe pas dans une apologie
nostalgique, ni n’est frappée d’un esprit moralisateur. L’auteur qui à travers
la Fondation pour la Vie a distribué plus de 1,3 million d’albums de «Jo» a
toujours eu le souci de transmettre de véritables valeurs, simplement. «Cette
BD est importante pour moi, c’est une histoire extrêmement positive, à
contre-courant de ce qui se fait aujourd’hui.» Derib ne cache pas l’importance
qu’il accorde au patrimoine: «Par rapport à mon vécu, je voulais laisser une
image que beaucoup de touristes partagent: quand tu es allé une fois dans le
val d’Hérens, tu veux y retourner.» Et s’il avait un secret espoir, il voudrait
que sa bande dessinée vive le même parcours que «Jo»: «Qu’elle soit lue à
l’école! Les enfants y retrouveraient leurs racines de manière positive.» Car
l’histoire raconte justement le poids que peuvent représenter les non-dits au
sein d’une famille. Enfin, ces vaches, à force de les dessiner, est-ce qu’il
n’en aurait pas un peu marre? «Aujourd’hui, je suis déjà en manque. Si cela
marche, je rajouterai des pages à l’aquarelle. Je n’ai pas eu mon compte
absolu!» LENOUVELLISTE
> Derib, «Tu seras reine», Ed. Lombard,
sortie en septembre 2012.
La famille à l’ouvrage
Chez les de Ribaupierre, l’esprit de famille se cultive par le travail en équipe. Sur ce projet,
mûri depuis des années et pour la première fois, Arnaud, le fils, amène sa
touche graphique. «Avec mes sœurs nous avions toujours été intégrés aux
différentes créations par un œil extérieur, donc nous avons toujours été
concernés. Aujourd’hui je peux allier mes connaissances au projet de mon père.
Il y a le plaisir de partager quelque chose au travers d’une activité qui nous
plaît à chacun, le dessin pour lui, la photo, la conception pour moi.» Des
plans filmés à l’été 2011 et ceux faits en atelier seront matière à un DVD dans
l’esprit d’un «making of» relatant toute la création de cette bande dessinée.
Difficile de travailler avec ses parents? «C’est une expérience particulière,
ni mieux ni moins bien. Les choses se disent plus franchement. Quand ça ne
plaît pas c’est direct!»
Quant à Dominique, la femme de Derib, excellente coloriste et illustratrice («Autrefois
Evolène», «Evolène en fête»), elle s’est attelée au lettrage, pour la version
patoisante. Elle s’est aussi occupée du cahier culturel qui accompagnera une
édition «valaisanne» de «Tu seras reine», consacré naturellement à la vache
dans sa dimension artistique et historique. La création, vraiment une histoire
de famille. DC
Le dessinateur passe entre 12 et 13 heures par
jour sur les couleurs, à l’aquarelle
Source : La Liberté / Didier Chammartin
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